Allou Honoré (président de la Fédération ivoirienne de lutte): « Nous mettrons tout en œuvre pour être aux J.O 2020 »

Allou Honoré, président de la Fédération ivoirienne de lutte. (DR)
Allou Honoré, président de la Fédération ivoirienne de lutte. (DR)
Allou Honoré, président de la Fédération ivoirienne de lutte. (DR)

Allou Honoré (président de la Fédération ivoirienne de lutte): « Nous mettrons tout en œuvre pour être aux J.O 2020 »

Le 20/02/20 à 21:00
modifié 20/02/20 à 21:00
Que retenez-vous de la participation de la Côte d’Ivoire au championnat d’Afrique de lutte 2020 qui a eu lieu en Algérie ?

Cette compétition constituait un sésame pour tout athlète qui aspirait participer au tournoi de qualification pour les Jeux olympiques qui aura lieu au Maroc, dans un mois. Au-delà des difficultés qui ont entouré notre participation, je ne peux qu’être fier de mes athlètes et de l’encadrement technique. Nous revenons avec deux médailles de bronze avec seulement trois athlètes à Alger. Tout n’a pas été parfait, nous avons relevé quelques insuffisances et je pense que la Dtn est à pied d’œuvre pour les corriger. Avec plus de moyens, peut-être que nous serions revenus avec des médailles plus importantes.

La prochaine étape, ce sera les qualifications pour les J.O, comment l’appréhendez-vous ?

Le tournoi aura lieu à El Jadida au Maroc, du 13 au 15 mars 2020. Pour le moment, nos encadreurs techniques sont à pied d’œuvre pour préparer cette compétition. Nous aurions voulu avoir un peu plus de moyens mais nous ferons avec ce dont nous disposons. Nous avons espoir parce que nous avons rencontré le directeur des sports qui nous a rassurés en ce qui concerne l’accompagnement du ministère. Nous avons également rencontré la secrétaire générale et le président du comité national olympique de Côte d’Ivoire qui nous ont encouragés. Nous avons donc bon espoir qu'il aura de très bonnes nouvelles pour la fédération ivoirienne de lutte pour nous permettre de préparer dans de meilleures conditions ce tournoi.

Vu le niveau observé en Algérie lors des championnats d’Afrique, nos athlètes ont-ils des chances de qualification pour les J.O ?

Nous avons deux athlètes qui font partie des trois meilleurs de leur catégorie. Ce sont Youin Amy chez les moins de 76 kg au niveau des dames et Manouan Ulrich (-86 kg), chez les hommes. Ce sont des athlètes qui connaissent la compétition de haut niveau parce qu’ayant foulé le plancher international depuis qu’ils étaient cadets. Avec eux, nous pouvons espérer une qualification aux J.O pour la Côte d’Ivoire. Nous mettrons tout en œuvre. Nous restons donc concentrés et sommes optimistes en espérant que les athlètes soient dans une forme optimale le jour-j. Il faut signaler que nous avons obtenu 10 jours d’acclimatation au Maroc avant le tournoi, grâce à la fédération internationale. Le 3 mars, nos deux athlètes et un entraîneur vont s’envoler pour le Maroc pour 10 jours de préparation au centre de haut niveau d’El Jadida. C’est le lieu de remercier la fédération internationale et notre compatriote Vincent Aka qui est le directeur de développement de la lutte sur le continent.

Avant ces dix jours de préparation au Maroc, que comptez-vous faire au plan interne ?

Nous avons un encadrement technique constitué de nationaux qui font un excellent travail. Tous ces résultats que nous avons obtenus sont le travail de cet encadrement technique dirigé par le Dtn, Kouassi Jean-Baptiste. Le travail va se poursuivre en interne avec l’apport du médecin et d’autres partenaires. Mais nous avons besoin du soutien du ministère qui a déjà fait des efforts mais nous visons plus haut donc nous aurons besoin de plus de moyens.



Le 20/02/20 à 21:00
modifié 20/02/20 à 21:00