Droits de l‘Homme : Des diplomates s’imprègnent des réalités auprès du Cndh

Les membres du Cndh, aux côtés du coordinateur-résident du système des Nations unies en Côte d’Ivoire. (DR)
Les membres du Cndh, aux côtés du coordinateur-résident du système des Nations unies en Côte d’Ivoire. (DR)
Les membres du Cndh, aux côtés du coordinateur-résident du système des Nations unies en Côte d’Ivoire. (DR)

Droits de l‘Homme : Des diplomates s’imprègnent des réalités auprès du Cndh

Le 20/02/20 à 09:23
modifié 20/02/20 à 09:23
Le coordonnateur-résident du système des Nations unies, Philippe Poinsot, l'ambassadeur des États-Unis en Côte d'Ivoire, Richard Keith Bell et une délégation de la Cour de justice de la Cedeao conduite par son président, l'honorable juge Edward Amoako Asanté se sont rendus le mercredi 19 février 2020, au siège du Conseil national des droits de l'homme (Cndh), à Cocody II-Plateaux les Vallons.

Ces personnalités ont eu, à tour de rôle, des séances de travail avec la présidente du Cndh, Mme Namizata Sangaré accompagnée de ses plus proches collaborateurs. Au sortir des échanges, Philippe Poinsot a évoqué le sujet des échanges. «La présidente et toute son équipe m’ont reçu aujourd’hui et nous avons discuté des questions des droits de l’homme en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

Il s'est voulu plus précis: « Nous avons eu à parler de la mise en œuvre des recommandations de l’Examen périodique universel et des plaidoyers à faire pour que ses recommandations soient mises en œuvre dans les meilleurs délais», a-t-il détaillé.

Au dire du fonctionnaire de l'Onu, les discussions ont également porté sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour permettre au Cndh d’accéder, au plus vite, au statut tant recherché de conformité avec les principes de Paris sur les commissions indépendantes nationales. «J’ai encouragé l’équipe du Cndh à continuer les efforts, en termes de rapports, d’examens et d’activités, qui lui permettront d’être reconnu, en tant que tel», a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le coordinateur-résident du système des Nations unies a affirmé qu’il a évoqué avec la responsable du Conseil national des droits de l’homme, des «partenariats possibles» avec les structures onusiennes qui travaillent sur les questions des droits de l’homme. «Nous serons aux côtés du Cndh, dans la mesure de nos moyens, pour l’accompagner à faire son travail», a-t-il conclu.

Pour sa part, Namizata Sangaré a affirmé qu’elle a présenté la structure qu’elle dirige et la manière dont elle est présente sur l’ensemble du pays, à travers ses 31 commissions installées dans les différentes régions. «Nous avons profité de cette occasion pour solliciter l’accompagnement du système des Nations unies, pour mener à bien notre mandat », a-t-elle souligné.

Dans l’après-midi, c’est l’ambassadeur des États-Unis qui a été l’hôte du Cndh. Au terme de la séance de travail avec Namizata Sangaré et son staff, il a fait cette déclaration: «L’ambassade des États-Unis, tout comme toutes nos ambassades, à travers le monde, s’intéresse à la situation des droits de l’homme, pour être sûr d’être toujours mieux informée, et encourager les progrès de ce pays ami. Nous avons donc discuté de plusieurs volets des activités du Cndh, ainsi que de la possibilité de travailler ensemble», a souligné Richard Keith Bell.

Aux environs de 16h, une délégation de la Cour de justice de la Cedeao a été reçue par le Conseil national des droits de l’homme. Conduite par son président, l’honorable juge, Edward Amoako Asanté, elle était composée du vice-président Gbenibe Ouattara, de trois autres juges et de deux greffiers, selon les informations confiées par la cellule de communication du Cndh


Le 20/02/20 à 09:23
modifié 20/02/20 à 09:23