Massacre au Cameroun: L’Onu réclame une enquête indépendante et impartiale






Patrouille de l’armée camerounaise au marché de Buea, la capitale de la province anglophone du sud-ouest du Cameroun.
Patrouille de l’armée camerounaise au marché de Buea, la capitale de la province anglophone du sud-ouest du Cameroun.
Patrouille de l’armée camerounaise au marché de Buea, la capitale de la province anglophone du sud-ouest du Cameroun.

Massacre au Cameroun: L’Onu réclame une enquête indépendante et impartiale

Le Haut-Commissariat de l’Onu pour les droits de l’Homme dénonce un nouvel « épisode choquant » de la crise anglophone au Cameroun. 23 civils dont 15 enfants et deux femmes enceintes.

Dans le communiqué des Nations unies, des témoins indiquent que ce jour-là, une quarantaine d’hommes armés ont attaqué un village du nord-ouest du pays, en tirant sur les civils et en brûlant des habitations. Une enquête a déjà été ouverte, confiée à la gendarmerie et à la Sécurité militaire. L’ONU presse aujourd’hui les autorités à s’assurer que « les responsables devront rendre des comptes ».

Le 17 février, le porte-parole de l’armée s’exprimait pour la première fois sur le sujet et a donné une tout autre version du drame. Selon Cyrille Atonfack Guemo, les forces de l’ordre ont été prises à partie par des rebelles durant une opération. Les échanges de tirs ont provoqué un incendie qui aurait causé la mort d’une femme et de quatre enfants. Le porte-parole contestait le bilan humain bien plus lourd, aujourd’hui relayé par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme.