Lôdjoukrou festival 3: Une semaine de festivités à la place de la mairie de Dabou

Le ministre Emmanuel Esmel Essis a appelé au renforcement de la cohésion des Adjoukrou. (DR)
Le ministre Emmanuel Esmel Essis a appelé au renforcement de la cohésion des Adjoukrou. (DR)
Le ministre Emmanuel Esmel Essis a appelé au renforcement de la cohésion des Adjoukrou. (DR)

Lôdjoukrou festival 3: Une semaine de festivités à la place de la mairie de Dabou

Le 18/02/20 à 17:53
modifié 18/02/20 à 17:53
Le Lôdjoukrou festival, troisième édition a débuté le 17 février à Dabou. Durant 6 jours les festivaliers pourront profiter d’un alléchant programme de divertissement autour du thème : « Lagbandji : Valeur culturelle et promotion humaine ».

Concours de beauté, animations, danses traditionnelles et autres parades figurent au menu de cette fête qui se poursuivra jusqu’au 22 février prochain. La cérémonie d’ouverture a rassemblé à la place de la mairie de Dabou de nombreux festivaliers, chefs coutumiers des villages de la région, des diplomates et autorités administratives locales.

Cet important évènement culturel organisé par l’Association des Oboudjlou de Leboutou a pour but de valoriser les us et coutumes du peuple Adjoukrou et surtout de les pérenniser pour les générations futures.

Emmanuel Esmel Essis, ministre auprès du premier ministre, chargé de la Promotion de l’Investissement Privé qui a présidé la cérémonie a insisté sur la vocation du festival à renforcer les liens entre la communauté Adjoukrou et les autres peuples de Côte d’Ivoire.

Dans la tradition Adjoukrou hommes et femmes participent à la production de l'huile de palme. (DR)
Dans la tradition Adjoukrou hommes et femmes participent à la production de l'huile de palme. (DR)



Il a appelé à la cohésion des fils de Dabou et par extension à toute la région des grands ponts. «Pas d’entente, pas de développement», a-t-il expliqué. «Nous devons construire la cohésion autour d’une valeur commune. Cette valeur, c’est la culture », a-t-il souhaité.

Avant lui, Dr Marshall Ackah, le commissaire général de ce festival s'est satisfait de la mobilisation croissante autour de cet événement qui selon lui est parti de 50 000 festivaliers lors de la première édition à plus de 350 000 à la deuxième édition.

Le public a eu droit à une démonstration consistant à grimper au palmier, d’extraction de graine de palme et du processus de préparation de l’huile de palme. Un moment édifiant qui a mis en évidence les qualités de travailleurs, de solidarité et de partage du peuple Adjoukrou.

«C’est tout le sens de l’Agbandji, le thème retenu pour la présente édition : la valorisation du travail, l’acquisition de richesses et l’atteinte de la noblesse au sein de notre organisation communautaire», a-t-il relevé.

Événement culturel majeur du peuple Adjoukrou, ce festival se veut une vitrine d’affirmation identitaire de ce peuple. À l’instar de l’Abissa ou du Popo carnaval, le Lôdjoukrou festival a l’ambition de se hisser au rang des évènements culturels nationaux.



Le 18/02/20 à 17:53
modifié 18/02/20 à 17:53