Retraitement des chaussées: La Côte d’Ivoire accueille son 1er séminaire international le 24 février

Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou (au centre) parraine la cérémonie. (DR)
Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou (au centre) parraine la cérémonie. (DR)
Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou (au centre) parraine la cérémonie. (DR)

Retraitement des chaussées: La Côte d’Ivoire accueille son 1er séminaire international le 24 février

Le 18/02/20 à 17:40
modifié 18/02/20 à 17:40
La Côte d’Ivoire accueille son tout premier séminaire international sur « le retraitement des chaussées et recyclage enrobés » à partir de ce 24 février. Ce rendez-vous de 72 heures qui aura lieu au siège du patronat ivoirien, au Plateau, table sur la participation de 200 participants de haut niveau venus de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso, du Maroc, de la France de l’Italie, etc.

Le lancement officiel de cette importante rencontre a eu lieu le 17 février au Plateau, au cabinet du ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou Koffi, parrain de la cérémonie. « Nous sommes particulièrement attentifs à ce séminaire », a-t-il confié à la presse.

Le retraitement des chaussées et recyclages enrobés, nouvelles techniques pour remettre à niveau les routes bitumées, explique le ministre, permettent de « faire des économies, de protéger l’environnement ». Ce procédé permet également de construire des routes à moindre coût.

« La méthode traditionnelle de réhabilitation et de renforcement des chaussées consistait en des réparations localisées et en la reconstitution d’une structure de renforcement avec de nouveaux matériaux d’emprunt afin de réduire les contraintes et déformations induites par le trafic. C’est à ce niveau que le retraitement des chaussées et le recyclage enrobé trouvent leur importance. A travers ces techniques, il s’agit de revaloriser les matériaux de viabilité contenus dans la chaussée existante », développe le ministre.

Plusieurs axes routiers dans le pays bénéficient aujourd’hui de cette technique (Yamoussoukro-Attiégouakro, N’douci-Hermankono-Divo-Gagnoa, Bouaké-Ferkessédougou. Au cours de ces dernières années, l’État a engagé d’importantes ressources pour la réhabilitation des routes du pays.

Tous les acteurs intervenant dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics (Btp) ont, à l’occasion, été invités à prendre massivement part à ce séminaire qui clôt ses portes ce 26 février. Selon les organisateurs, à la fin des travaux un document général (des recommandations) sera remis au gouvernement.


Le 18/02/20 à 17:40
modifié 18/02/20 à 17:40