Concours de l’innovation agricole durable : Les lauréats ont reçu leurs récompenses

Les lauréats de la 3e édition du Concours de l’innovation agricole durable (Ciad) fiers de recevoir leurs lots. (DR)
Les lauréats de la 3e édition du Concours de l’innovation agricole durable (Ciad) fiers de recevoir leurs lots. (DR)
Les lauréats de la 3e édition du Concours de l’innovation agricole durable (Ciad) fiers de recevoir leurs lots. (DR)

Concours de l’innovation agricole durable : Les lauréats ont reçu leurs récompenses

Le 18/02/20 à 14:18
modifié 18/02/20 à 14:18
Le ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader), Kobenan Kouassi Adjoumani, a présidé, lundi, au siège du Firca, la cérémonie de remise de chèques, de diplômes de participation et de trophées, aux lauréats de la 3ème édition du Concours de l’innovation agricole durable (Ciad).
Six des sept lauréats de la 3e édition du Concours de l’innovation agricole durable (Ciad) ont été récompensés hier, au siège du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (Firca). Ils ont reçu des chèques, des diplômes de participation et des trophées. Organisée par le Firca, la cérémonie de remise de récompense a été présidée par le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobénan Kouassi Adjoumani.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Contrat de désendettement et de développement (C2d), la Côte d’Ivoire et l’Agence française de développement (Afd) ont signé, le 28 avril 2016, la convention Afd N° Cci 1434 01 F d’affectation du programme filières agricoles durables de Côte d’Ivoire (Fadci). Le Fonds compétitif pour l’innovation agricole durable (Fciad), composante 1 du volet 2 du Fadci, a pour objectif de contribuer à améliorer la production agricole, animale, halieutique et forestière.

Le concours de l’innovation agricole durable est la composante III du Fciad et vise à récompenser les meilleures innovations produites ou imaginées, en vue de faire connaître ces réalisations qui n’auraient pas forcément été portées à la connaissance des acteurs et des potentiels utilisateurs ou du grand public.

Dans un contexte marqué par la transformation structurelle de l’agriculture nationale, « le Fonds compétitif pour l’innovation agricole durable (Fciad) est un outil qui contribue à relever les défis auxquels est confrontée notre agriculture. », a déclaré le ministre Kobénan Adjoumani. « Nous avons besoin de jeunes inventeurs, entrepreneurs et start-up pour mettre à la disposition des producteurs des solutions innovantes et socialement acceptables. Vous nous avez montré votre savoir-faire à travers ces capsules qui ont été projetées au cours de la cérémonie (...) Il faut que ces inventeurs soient suivis, reçus et accompagnés pour qu’ils produisent encore de meilleurs résultats », a-t-il poursuivi.

Le directeur régional de l’Agence française de développement (Afd) pour le Golfe de Guinée, Matthieu Discour, s’est félicité de l’impact positif du Ciad sur la mise en place d’un système de production agricole plus performant. Il a mentionné que face aux défis du XXIe siècle, l’innovation est un facteur essentiel dans le développement agricole pour tendre vers un futur plus résilient et durable.

Par ailleurs, le ministre Adjoumani a félicité les dirigeants du Firca pour l’excellent résultat obtenu dans l’exécution de leur mission. « Je félicite le président du Conseil d’administration et le directeur exécutif du Firca, qui travaillent sans relâche avec bien sûr l’ensemble du personnel, à maintenir l’institution dans le sillage de leurs devanciers, en particulier avec le Docteur Aka qui aujourd’hui est un conseiller du Premier ministre mais qui a abattu un travail extraordinaire à la tête du Firca », a déclaré le ministre.

Kobénan Kouassi Adjoumani a soutenu que Le Firca est un exemple parfait d’outil professionnel, né de la volonté de l’État d’accompagner les acteurs professionnels du secteur agricole. Cette démarche représente aujourd’hui une expérience unique réussie dans l’espace Cedeao.

Par conséquent, il est et doit rester une structure à la disposition du gouvernement en tant que structure sous tutelle du ministère, pour la mise en œuvre de sa politique de financement agricole, selon lui. Il s’agit d’une plateforme qui réunit l’ensemble des filières agricoles et son action doit privilégier tous les secteurs de l’Agriculture au sens large, comprenant les productions végétales, mais aussi animales, halieutiques et forestières.

Une place de choix doit être également accordée aux spéculations de souveraineté alimentaire comme les cultures vivrières, les légumes et les fruits, tout comme aussi aux élevages non conventionnels (aulacodes, lapins, abeilles, etc.), a souligné le ministre de tutelle


Le 18/02/20 à 14:18
modifié 18/02/20 à 14:18