États-Unis/Sénégal: Les États-Unis prudents sur la présence américaine en Afrique

Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, est en visite au Sénégal. (DR)
Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, est en visite au Sénégal. (DR)
Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, est en visite au Sénégal. (DR)

États-Unis/Sénégal: Les États-Unis prudents sur la présence américaine en Afrique

Par (RFI)
Le 16/02/20 à 18:55
modifié 16/02/20 à 18:55
Mike Pompeo est en tournée diplomatique en Afrique. Lors de sa première étape au Sénégal, à Dakar, le secrétaire d'État américain a promis dimanche 16 février que les États-Unis veilleraient à faire "ce qu'il faut", notamment au Sahel confronté aux violences jihadistes.

Devant la presse, Mike Pompeo s'est gardé de tout engagement et a laissé ouverte la question d'une réduction éventuelle des forces combattantes américaines en Afrique, actuellement à l'examen à Washington.

Peu auparavant, à ses côtés, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Amadou Ba, avait indiqué que les États-Unis avaient fait part aux dirigeants sénégalais "de leur volonté de retirer leurs forces combattantes". "Cela ne signifie pas pour nous le retrait des forces américaines" dans leur totalité, a-t-il ajouté en parlant du soutien apporté par les Américains dans les domaines de la formation et du renseignement. "Nous ferons ce qu'il faut collectivement".

"Plus que jamais, l'Afrique est confrontée à des défis majeurs liés à l'insécurité et au terrorisme, elle a besoin des États-Unis d'Amérique, qui sont un allié stratégique pour un retour définitif à la paix et à la stabilité", a dit le ministre sénégalais.

"Nous ferons ce qu'il faut, nous ferons ce qu'il faut collectivement, j'en suis convaincu", a répondu Mike Pompeo en évoquant les partenaires sénégalais, africains, français et européens des États-Unis. Mike Pompeo a rappelé que le niveau des forces déployées en Afrique était en cours d'examen au Pentagone.

"Je suis convaincu que quand nous aurons terminé cet examen, nous en discuterons, non seulement avec le Sénégal, mais aussi avec tous les pays de la région, nous discuterons des raisons de ce que nous faisons, de la manière dont nous le faisons, et nous parviendrons à un résultat qui marche pour tout le monde", a-t-il dit


Par (RFI)
Le 16/02/20 à 18:55
modifié 16/02/20 à 18:55