Management du risque: Les entreprises ivoiriennes invitées à se doter de plans d’urgence






Serge Kouakou, Président directeur général du cabinet Artworks International, présentant le rapport de l’étude. (PH: DR)
Serge Kouakou, Président directeur général du cabinet Artworks International, présentant le rapport de l’étude. (PH: DR)
Serge Kouakou, Président directeur général du cabinet Artworks International, présentant le rapport de l’étude. (PH: DR)

Management du risque: Les entreprises ivoiriennes invitées à se doter de plans d’urgence

Le 16/02/20 à 08:52
modifié 16/02/20 à 08:52
Le cabinet ivoirien Artworks International, spécialisé dans le management du risque et les plans d’urgence, a réalisé récemment une étude sur l’importance pour les entreprises ivoiriennes d’avoir ou d’adapter et actualiser leurs plans d’urgence. En effet, à en croire le Président directeur général du cabinet, Serge Kouakou, qui présentait les conclusions de l’étude, le 8 février, à Cocody, deux tiers des entreprises en Côte d’Ivoire n’ont pas de plans d’urgence bien élaborés. Et en général, celles qui en ont ne les testent pas régulièrement.

« Seulement un tiers des entreprises ivoiriennes ont un plan d’urgence écrit. En outre, la plupart d’entre elles ne l’ont pas testé au cours des 12 derniers mois. Cette situation pourrait causer d’importants préjudices économiques aux entreprises, mais aussi à la pérennité de leurs activités et partant à l’économie nationale », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « un plan qui n’est pas testé peut ne plus correspondre à la réalité du moment.

La menace est dynamique et peut changer au fil du temps, il est donc important de réaliser un plan et de le tester régulièrement pour avoir des entreprises beaucoup plus résilientes ». Les plans d’urgence permettent de faire face à des incidents tels que les incendies, les épidémies, les attaques terroristes, les inondations et la cybercriminalité. Des incidents qui, selon les experts du cabinet Artworks International sont fréquents dans la sous-région.

La restitution de l’étude a été aussi l’occasion de former les chefs d’entreprise et les collectivités présentes sur les méthodes de gestion des risques, et leur présenter les mesures d’accompagnement dans la prise en charge adéquate des urgences. Car, a soutenu en substance le conférencier, « l’improvisation en matière de traitement des urgences, était la pire des réactions à avoir ».

Le 16/02/20 à 08:52
modifié 16/02/20 à 08:52