Institutions de formation et d’éducation de la femme: 498 auditrices admises sur 629 candidats

Ramata Ly-Bakayoko veut, à travers des réformes, faire des Ifef, une école de la seconde chance pour les femmes. (Photo Dr)
Ramata Ly-Bakayoko veut, à travers des réformes, faire des Ifef, une école de la seconde chance pour les femmes. (Photo Dr)
Ramata Ly-Bakayoko veut, à travers des réformes, faire des Ifef, une école de la seconde chance pour les femmes. (Photo Dr)

Institutions de formation et d’éducation de la femme: 498 auditrices admises sur 629 candidats

Le 14/02/20 à 22:00
modifié 14/02/20 à 22:00
La ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Ramata Ly-Bakayoko a présidé mercredi la cérémonie de remise de diplômes de fin de formation de la dernière session de Juin 2019, attribué à 498 auditrices des Institutions de formation et d’éducation de la femme (Ifef) admises sur 629 candidates, soit un taux de réussite de 79,17%.

A la faveur de cet évènement, la ministre a rappelé que l’éducation de la jeune fille, la formation et l’autonomisation de la femme font partie des priorités de la politique économique et sociale du Président de la République, Alassane Ouattara.

C’est la raison pour laquelle, sous l’autorité du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, le gouvernement a fait des efforts importants pour renforcer les capacités des Ifef qui sont passées de 58 Ifef en 2011 à 121 en 2019. Le nombre d’auditrices est passé dans la même période de 1951 à 3064 soit un taux d’accroissement de 57%.

« L’ambition du gouvernement est de faire des Ifef, des établissements où les femmes et les jeunes filles déscolarisées pourront acquérir le savoir et le savoir-faire qui vont leur permettre de s’insérer dans le tissu socio-économique ». Ramata Ly-Bakayoko a aussi souligné que pour élargir l’éventail d’opportunités pour les femmes et les filles, son département ministériel s’attelle à entreprendre une réforme des Ifef durant cette année académique 2019-2020. Avec pour objectif de faire de ces structures de formation de la femme de véritables écoles de la seconde chance ayant pour vocation de donner à la fois l’instruction et des compétences aux jeunes filles et aux femmes pour leur permettre de s’insérer dans le tissu socio-économique et devenir autonomes.

La directrice de l’entrepreneuriat féminin, Koutouan Félicité, a rappelé que les Ifef, créées depuis 1958, sont des structures d’éducation non formelles qui œuvrent en vue de favoriser l’accès de toutes les femmes et jeunes filles à l’information, l’éducation, la formation et l’encadrement. En tant que structures dédiées aux femmes, elles sont ouvertes aux femmes et aux jeunes filles d’au moins 16 ans et de toutes conditions.

Elles sont au nombre de 121 réparties sur l’ensemble du territoire ivoirien, et animées par 420 maîtresses et maîtresses adjointes d’Éducation permanente et 25 conseillères d’éducation permanente qui assurent la coordination par le suivi pédagogique et le renforcement des capacités du personnel enseignant.

« Les actions de ces structures ont permis d’enregistrer de 2011 à 2019, 29.876 auditrices formées dont 16.950 en alphabétisation et 12.926 aux métiers de couture et de pâtisserie. Elles ont aussi apporté une assistance à 120.729 femmes dans le cadre des activités d’animation communautaire », a-t-elle fait savoir.

Avant d’indiquer que depuis 2017, en partenariat avec la Fondation Orange Côte d’Ivoire, 1420 femmes ont été également formées en alphabétisation numérique, en éducation financière et à l’utilisation des Tic au sein de 15 maisons digitales qui sont des espaces de formation aménagées au sein des Ifef pour le renforcement des capacités des femmes entrepreneures vulnérables. Myss Belmonde Dogo, secrétaire d’État chargée de l’Autonomisation de la femme, était présente à cette cérémonie.

Le 14/02/20 à 22:00
modifié 14/02/20 à 22:00