Tarification décentralisée : Anare-Ci et Expertise France poursuivent la réflexion

Trente-cinq participants, venus de plusieurs structures opérant dans le secteur, ont pris part aux travaux. (DR)
Trente-cinq participants, venus de plusieurs structures opérant dans le secteur, ont pris part aux travaux. (DR)
Trente-cinq participants, venus de plusieurs structures opérant dans le secteur, ont pris part aux travaux. (DR)

Tarification décentralisée : Anare-Ci et Expertise France poursuivent la réflexion

Le 13/02/20 à 18:03
modifié 13/02/20 à 18:03
La rencontre de Grand-Bassam s’inscrit dans le cadre du projet Ecler Ivoire, financé par l’Ue et mis en œuvre par Expertise France.
Dans un communiqué dont Fraternité Matin a reçu copie, l’Autorité nationale de régulation du secteur de l'électricité de Côte d'Ivoire (Anare-Ci) et Expertise France (Agence publique de conception et de mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique) ont organisé début février, dans la cité balnéaire de Grand-Bassam, un séminaire.

Objectif : poursuivre les réflexions sur la stratégie de tarification des services d’électrification décentralisée. 35 participants venus de l’Anare-Ci, d’Expertise France, de la Direction générale de l’Energie, de la délégation de l’Union européenne, de la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Sénégal), de la Commission de régulation de l’énergie (France), de la Cellule de coordination de la coopération Ci/Ue, de la Cie ont pris part à cette rencontre.

L’Association ivoirienne des énergies renouvelables et l’Association de consommateurs ont également répondu à l’appel des organisateurs de cet atelier qui était placé sous le parrainage du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, Abdourahmane Cissé.

La rencontre de Grand-Bassam s’inscrit dans le cadre du projet Ecler Ivoire, financé par l’Ue et mis en œuvre par Expertise France. Il vise à contribuer à l’électrification par voie solaire de 16 localités en Côte d’Ivoire dont 11 par mini-centrales hybrides diesel, une par mini-centrale hybride connectée au réseau Moyenne tension (Mt) et quatre par mini-centrales photovoltaïques. « Une quarantaine de ménages seront en outre équipés de solutions individuelles », précise le communiqué.

Ecler Ivoire a mis à la disposition des acteurs du secteur un outil d’aide à la décision qui permet d’évaluer les coûts d’exploitation de systèmes décentralisées optimisés et la pertinence d’un investissement dans l’électrification par voie solaire de localités compte tenu de leur éloignement du réseau t de leur demande en énergie.

Les résultats de ce modèle technico-économique, selon le communiqué, ont été transcrits dans une étude économique qui inclut une analyse de sa sensibilité à diverses hypothèses de variation de facteurs tels que le niveau de Mt consommation, le prix du carburant, le nombre de localités exploitées, etc.

Cette étude a servi de base à l’élaboration d’une « note d’orientation » qui identifie le rôle du régulateur dans l’investissement pour l’électrification rurale décentralisée et notamment étudie l’impact de différentes approches de tarification sur sa viabilité économique. Les premières mises en exploitation des ouvrages réalisés par Ecler Ivoire, sont prévues pour fin 2020.

Le 13/02/20 à 18:03
modifié 13/02/20 à 18:03