Recrutement de 6 000 apprenants par apprentissage: Brice Kouassi invite les chefs d’établissement à recevoir toutes les candidatures






Les responsables de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle sont mobilisés autour de ce projet.
Les responsables de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle sont mobilisés autour de ce projet.
Les responsables de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle sont mobilisés autour de ce projet.

Recrutement de 6 000 apprenants par apprentissage: Brice Kouassi invite les chefs d’établissement à recevoir toutes les candidatures

Le 13/02/20 à 11:45
modifié 13/02/20 à 11:45
Le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Brice Kouassi, a invité le 12 février les directeurs régionaux, départementaux, les responsables d’unités mobiles des établissements sous sa tutelle à recevoir tous les adolescents ayant au moins 14 ans désireux d’apprendre des métiers. S’adressant à ces chefs d’établissement au lycée technique d’Abidjan, il leur a fait savoir que le gouvernement a lancé le recrutement exceptionnel de six milles adolescents et jeunes à travers le programme Emploi jeunes. Et ce, dans le cadre du Programme social du gouvernement. Sur cet effectif, cinq mille seront formés pour l’obtention du certificat de qualification professionnel (Cqp) et mille autres pour obtenir le Certificat d’apprentissage professionnel (Cap).

Selon Brice Kouassi, « les centres de formation doivent être des guichets de réception de toutes les candidatures, même s’ils ne sont pas spécialisés dans la formation souhaité par l’apprenant, durant la période de recrutement ». Car, face au problème d’emploi, le secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a-t-il estimé, à un rôle déterminant à jouer pour la réorientation des jeunes.

C’est dans cette logique, a expliqué le secrétaire d’État, que le gouvernement a lancé un vaste programme de construction, de réhabilitation et d’équipement des établissements de formation professionnelle. Afin de résoudre la question du manque de structures adéquates. Tout cela devrait permettre, en fin de compte, de « mettre sur le marché des spécialistes des métiers ».

Par ailleurs, Brice Kouassi compte mettre en place des incubateurs dans toutes les 76 structures sous sa tutelle, reparties à travers le pays. « A partir de ces incubateurs, nous pourront mettre à la disposition du pays deux types de techniciens. Le premier sera des industriels qui assureront la relève dans nos entreprises publiques et privés et le second type, des entrepreneurs qui pourront monter leurs propres business et devenir les champions de notre économie », explique-t-il.

Le secrétaire d’État invite donc ses collaborateurs à travailler avec abnégation, dans un esprit de créativité et de responsabilité afin de faire de ce projet une réussite.

Brice Kouassi n’a pas manqué de leurs demander d’user de tous les canaux dont ils disposent pour communiquer sur les opportunités des filières de formation parce qu’elles ne sont pas bien vulgarisées. « Tant que nos enfants ne sauront pas qu’en apprenant la mécanique, ils sortiront comme des mécaniciens industriels et non de petits mécaniciens qui réparent nos véhicules dans les quartiers, ils ne s’intéresseront pas à la formation professionnelle », a argumenté secrétaire d’État.

Le 13/02/20 à 11:45
modifié 13/02/20 à 11:45