Cacaoculture : Une délégation nigériane s’inspire de l’expérience ivoirienne

Une photo de famille entre les deux parties pour immortaliser la rencontre. (DR)
Une photo de famille entre les deux parties pour immortaliser la rencontre. (DR)
Une photo de famille entre les deux parties pour immortaliser la rencontre. (DR)

Cacaoculture : Une délégation nigériane s’inspire de l’expérience ivoirienne

Le 11/02/20 à 18:33
modifié 11/02/20 à 18:33
Une séance de travail a été organisée ce mardi, dans les locaux du centre national de recherche agronomique, au KM 17.
La place de la cacaoculture dans l’économie ivoirienne, le secret de la Côte d’Ivoire pour demeurer premier producteur de cacao au monde, la place de la recherche dans la production du cacao en Côte d’Ivoire. Telles sont, entre autres préoccupations, au menu d’une séance de travail qui s’est tenue ce mardi 11 février, au Centre national de recherche agronomique (Cnra), au km 17, entre les experts dudit centre et une délégation de cadres supérieurs civils et militaires du 28e cours de l’Ecole nationale de Défense d’Abuja, au Nigeria. Le thème de la rencontre est « La production du cacao et le développement de la Côte d’Ivoire : leçon pour le Nigeria ».

Conduite par le Contre-amiral Mustapha Balla Hassan, la délégation nigériane, forte d’une trentaine de personnes, séjourne en Côte d’Ivoire, dans le cadre d’un voyage d’études qui a pour but de s’enquérir de l’expérience ivoirienne en termes de contribution de la recherche ivoirienne dans le développement de l’industrie du cacao.

La rencontre s’est tenue en présence du directeur général du Cnra, Yté Wongbé, qui avait à ses côtés des représentants de la direction des affaires stratégiques de l’armée ivoirienne. Elle a été marquée par une présentation du Cnra faite par Dr. Adiko Amoncho, conseiller scientifique, chargé de la coopération internationale. Il a expliqué la politique, les stratégies d’approche, l’implication de la recherche dans le développement de l’économie ivoirienne. Il a indiqué notamment, que la Côte d’Ivoire a construit une économie cacaoyère forte parce qu’elle a su accorder la place qu’il faut à la recherche. « La Côte d’Ivoire a bâti son économie sur la recherche. C’est pour cela que son agriculture est durable », a-t-il souligné.

Il a aussi retracé le parcours de la cacaoculture en Côte d’Ivoire, depuis les indépendances, jusqu’à ce jour. Avant de relever le rôle important joué par le Cnra dans la production agricole en Côte d’Ivoire et particulièrement dans la production du cacao. « Investi de la mission de service public de recherche agronomique, le Cnra est un maillon essentiel dans l’atteinte du développement agricole durable de la Côte d’Ivoire. Les acquis scientifiques enregistrés ont permis au pays d’exceller dans ses performances agricoles et agro-industrielles », a-t-il souligné.

Selon Dr. Adiko Amoncho, la cacaoculture connaît certes des difficultés à cause du changement climatique et de la maladie du swollen shoot, mais elle résiste et demeure constante en termes de productivité grâce aux recherches du Cnra. « Les recherches sur le swollen shoot se poursuivent. Grâce aux résultats de la recherche et avec l’implication du conseil du café-cacao, en termes de financement et d’organisation, nous avons pu contenir la maladie et maintenir le niveau de production nationale. Malgré les difficultés, la Côte d’Ivoire arrive à maintenir le niveau de production. Cela montre la robustesse des résultats de la recherche », s’est-il félicité. Il a, en outre, noté qu’en dehors du cacao, la Côte d’Ivoire enregistre de véritables performances dans bien d’autres cultures agricoles. Notamment au niveau de l’anacarde, du coton, du café, etc.

Pour sa part, le chef de la délégation nigériane s’est dit véritablement satisfait de cette séance de travail qui lui permet d’être situé sur les efforts fournis par la Côte d’Ivoire dans le domaine agricole.


Le 11/02/20 à 18:33
modifié 11/02/20 à 18:33