Lutte contre le diabète: Les acteurs veulent intégrer l’aspect social et psychologique

Outre les ateliers et expositions, l'événement a donné lieu à des séances de dépistage du diabète et de l'hypertension artérielle. (DR)
Outre les ateliers et expositions, l'événement a donné lieu à des séances de dépistage du diabète et de l'hypertension artérielle. (DR)
Outre les ateliers et expositions, l'événement a donné lieu à des séances de dépistage du diabète et de l'hypertension artérielle. (DR)

Lutte contre le diabète: Les acteurs veulent intégrer l’aspect social et psychologique

Le 10/02/20 à 18:30
modifié 10/02/20 à 18:30
« Diabète et sciences sociales : de la médecine des maladies à la médecine des personnes ». C’est le thème des 3es Journées nationales de diabétologie Adrien Lokrou (Jndal) qui ont débuté, jeudi, à l’Institut national de la santé publique à Adjamé. L’événement s’inscrit dans le cadre des activités de l’Amicale des médecins endocrinologues de Côte d’Ivoire (Ameci).


La rencontre, au dire de Félix Kouamé Aka, président du comité d’organisation, est une tribune de réflexion des acteurs de la prise en charge du diabète. « A l’instar de la Journée mondiale du diabète, nous avons voulu débattre des problématiques de la maladie propres à notre pays (...). Dans la prise en charge des patients diabétiques, il est bien de contrôler la glycémie, la tension, de maîtriser les chiffres lipidiques. Cela permet de juguler les complications. Mais malgré cet arsenal thérapeutique, on remarque que des complications surviennent. C’est parce qu’un pan n’est pas pris en compte, c’est l’aspect social et psychologique du traitement », a relevé le président de l’Amicale des médecins endocrinologues de Côte d’Ivoire.


Pour lui, il faut désormais aller au-delà de l’organe, réfléchir entre professionnels de la santé en vue d’améliorer la prise en charge des patients aux plans social, professionnel et religieux. Les Journées nationales de diabétologie se sont articulées autour d’ateliers au cours desquels des experts ont partagé leurs expériences. « Nous voulons faire comprendre aux malades que la santé, ce n’est pas que les organes. C’est aussi un état de bien-être mental, physique et socio-psychologique », a indiqué Félix Kouamé Aka. Il a ajouté qu’un « diabétique qui a un dysfonctionnement érectile, même s’il prend ses médicaments et que sa qualité de vie sexuelle est altérée, il n’est pas heureux. Il peut, en conséquence, ne pas poursuivre son traitement. Ce sont ces aspects-là qui sont au cœur de nos débats ».


Outre les ateliers, les Journées nationales de diabétologie, qui se sont achevées samedi, ont été meublées par une exposition, avec une dizaine de stands de professionnels de la maladie, des séances de dépistage et des exercices sportifs.

Le 10/02/20 à 18:30
modifié 10/02/20 à 18:30