Amedé Koffi Kouakou : « Nos parents ont pris l’engagement de maintenir le climat de paix »

Le ministre Amedé Koffi Kouakou à Moh. (Véronique Dadié)
Le ministre Amedé Koffi Kouakou à Moh. (Véronique Dadié)
Le ministre Amedé Koffi Kouakou à Moh. (Véronique Dadié)

Amedé Koffi Kouakou : « Nos parents ont pris l’engagement de maintenir le climat de paix »

Le 10/02/20 à 07:52
modifié 10/02/20 à 07:52
Monsieur le ministre, vous venez de finir une tournée du Rhdp, dans les régions du Gboklè et de la Nawa. Quel bilan pourriez-vous dresser au terme des différents meetings qui ont rythmé cette visite ?

Le Premier ministre effectuera à compter du 13 février 2020 une visite officielle dans la région du Gboklè. Au cours de nos différentes rencontres, nous avons tenu à faire passer des messages de paix, de réconciliation et de cohésion. Nous sommes convaincus que cette visite se passera très bien, dans la mesure où les populations que nous avons rencontrées sont fortement mobilisées et attendent le Chef du gouvernement. Après la région du Gboklè le vendredi, le samedi nous nous sommes déplacés dans la Nawa pour parler de ces mêmes messages et échanger avec les populations sur le développent local. Nous avons donc fait douze ou treize meetings pour évoquer les enjeux des élections de cette année. Nous sommes en 2020, année électorale. Bon nombre de personnes prédisent que cette joute ne se passera pas dans de bonnes conditions. Nous avons dit non! Et nous avons porté à leur attention le message de paix et de cohésion sociale, cher au Président de la République Alassane Ouattara. Nos parents ont donc pris le ferme engagement de maintenir le climat de paix, dont jouit la Côte d’Ivoire depuis près d’une décennie, depuis l’arrivée au Pouvoir du Chef de l’État Alassane Ouattara. Par ailleurs, au plan local, nos parents ont affirmé qu’ils ont besoin de développement. Ils sont donc conscients du travail du Président Alassane Ouattara depuis qu’il est au pouvoir. De ce fait, ils lui ont témoigné leur reconnaissance et leur gratitude. Ils ont aussi émis le vœu de voir ce travail continuer et se perpétuer. Or, cet élan de développement ne peut progresser que s’il y a la paix et la stabilité dans notre pays. C’est la raison pour laquelle nous sommes engagés auprès du Président pour travailler, sans relâche, au quotidien, pour maintenir le cap. Dans la même veine, les populations que nous avons rencontrées affirment qu’ils font pleinement confiance au Chef de l’État Alassane Ouattara et au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour le travail qu’ils abattent tous les jours, dans le sens du développement de la Côte d’Ivoire. Ils ont donc accordé leur caution au Rhdp, le parti mis en place par le Chef de l’État, dans le but de rassembler tous les Ivoiriens dans un même creuset, celui de la paix, de l’union pour le bonheur et le bien-être de nos populations.

Globalement, que pourrait-on retenir de votre tournée dans ces deux régions ?

C’est un ensemble de messages que nous sommes venus porter aux parents de ces localités. Nous sommes bien lancés dans ce processus. Et nous entendons de poursuivre dans bien d’autres régions du pays. C’est de la pédagogie que nous faisons. C’est à juste titre d’ailleurs, parce que nos parents ont besoin des informations justes et vraies. Comme on le dit chez nous, on ne prend pas une seule moitié de colas pour faire des sacrifices. Aujourd’hui, ils viennent de se rendre compte de ce qui se passe réellement en Côte d’Ivoire. Et quels sont les enjeux de la création du Rhdp, ainsi que les grandes ambitions du Président de la République Alassane Ouattara. Ils se sont donc engagés à aller partout avec nous dans ce noble combat, dans cette vision pour une Côte d’Ivoire rassemblée.

Vous avez fait un tour dans le village de Bandikro, non loin de Méagui. Ce village fait face à quelques difficultés. Y a-t-il un sens particulier que vous avez accordé à cette visite ?

Il y a effectivement quelques problèmes dans ce village. Nous sommes donc allés pour présenter la compassion du Président de la République. Nous avons par ailleurs échangé avec la population. Nous avons ensuite continué la tournée dans les autres localités pour porter le message de paix, de cohésion et d’entente, cher à notre pays, au Président de la République et au Rhdp. Comme je le disais tantôt, il y a souvent des massages alarmistes qui sont portés à leur endroit. Il s’agit, hélas, de messages axés sur la division. Notre rôle, en venant ici, c’est de rétablir la vérité. Et donc, jamais, nous ne nous lasserons de le faire. Notre pays se trouve bien engagé sur les rails du développement. Houphouët-Boigny a dit que la paix constitue la seconde religion de la Côte d’Ivoire. Il est donc clair qu’aujourd’hui, l’ensemble des Ivoiriens le ressent très bien. C’est pourquoi, ils disent merci au Chef de l’État.

Il n’empêche que ces populations ont des préoccupations qu’elles ont bien voulu porter à votre connaissance et au gouvernement...

Bien sûr ! Nos parents ont des préoccupations qui concernent notamment l’adduction en eau potable, l’électricité, les infrastructures routières et sociales (écoles, centres de santé) qui sont des besoins d’ordre naturel. Nous les avons donc rassurés en faisant savoir que le Président de la République, le Premier ministre et l’ensemble des membres du gouvernement sont constamment à la tâche pour apporter les solutions en vue de régler l’ensemble de ces problèmes, dans le but ultime d’améliorer leurs conditions de vie. Le président Alassane Ouattara, le digne successeur de Félix Houphouët-Boigny, ne cesse de travailler dans ce sens.

De notre envoyé spécial dans la Nawa


Le 10/02/20 à 07:52
modifié 10/02/20 à 07:52