Accès au droit : Le Think Tank IADA place l’année 2020 sous le signe de l’audace

A la fin de l'Assemblée générale, les participants ont posé pour la postérité. (Edouard Koudou)
A la fin de l'Assemblée générale, les participants ont posé pour la postérité. (Edouard Koudou)
A la fin de l'Assemblée générale, les participants ont posé pour la postérité. (Edouard Koudou)

Accès au droit : Le Think Tank IADA place l’année 2020 sous le signe de l’audace

Le 09/02/20 à 17:53
modifié 09/02/20 à 17:53
Après une première année d’exercice, les membres de l’International d’accès au droit en Afrique (Iada) ont voulu marqué un arrêt pour faire le bilan de leurs activités. Ils se sont donné rendez-vous le samedi 8 février 2020, dans une salle de conférences à Bingerville, pour une Assemblée générale.

La présidente de Iada, Dr Tano-Bian, a saisi l’occasion pour exprimer sa reconnaissance à son équipe et à toutes les personnes qui ont aidé à mettre la structure sur pied, malgré les nombreuses embuches, et démarrer effectivement les activités. Elle en a profité pour annoncer la couleur de l’année 2020. « On place l’année 2020 sous le signe de l’audace. Parce qu’on a choisi des thèmes qui sont à vrai dire des terrains glissants », reconnait-elle. Elle estime que ceux qui décident de faire de l’accès au droit doivent prendre le courage de l’expliquer et le vulgariser.

Dr Tano-Bian, présidente de Iada. (Edouard Koudou)
Dr Tano-Bian, présidente de Iada. (Edouard Koudou)



Cette audace pour l’année 2020, selon la présidente, concernera aussi bien Iada que le pays en raison du processus électoral. D’où le thème : « L’audace d’investir dans l’éducation ». Pour Dr Tano-Bian, la structure entend investir dans l’éducation en formant et en contribuant à la formation. Cela passera par la production de documents. Il s’agira d’outils de vulgarisation du droit dont l’un est dénommé le journal de Iada ou Iada Review.

Le programme 2020 se décline ainsi : l’organisation d’une caravane sur la cybercriminalité en milieu scolaire, une causerie débat sur la question foncière et un colloque sur la problématique de l’orpaillage et ses dérives.

Les participants écoutant attentivement la présentation du bilan financier. (Edouard Koudou)
Les participants écoutant attentivement la présentation du bilan financier. (Edouard Koudou)



En ce qui concerne les activités 2019, Guihi Bande Ange, chargé des relations extérieures, les a résumés en trois (3) types. La première, une causerie débat au Campc à Cocody autour du thème : « les défis de protection de la jeunesse face à la cybercriminalité ». Ensuite, une deuxième causerie sur « la communauté de biens et ses implications » qui s’est déroulée dans une église à Abidjan-Marcory. Troisièmement une formation ayant porté sur « la culture et la cybercriminalité » au profit des membres du Comité universitaire d’action culturelle (Cuac) de l’Université de Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody.

Guihi Bande Ange a été suivi de N’Guessan Nadia, la secrétaire générale adjointe, qui, elle, a dressé le bilan financier. Elle a notamment mentionné que l’ensemble des activités ont été financées sur fonds propres constitués notamment d’un apport initial de la présidente ainsi que de cotisations des membres.

Les participants à l’Assemblée générale ont tour à tour salué l’initiative de Iada qui va permettre à un grand nombre de personnes d’accéder au droit. Certains ont toutefois invité les membres de l’association à faire montre de sérieux dans leurs activités à l’effet de mériter la confiance des bailleurs de fonds. A cet effet, M. Mohamed Bassirou Nimaga, représentant la Secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme, a suggéré que l’organisation produise et dépose son rapport d’activités. Car dit-il, « la crédibilité d’une association se mesure par son travail ». D’où l’importance de la rédaction du rapport qui résumera ses activités menées.

L’International d’accès au droit en Afrique (Iada) se veut un laboratoire d’idées pour apporter de la lumière dans les zones d’ombre en ce qui concerne les questions de droit. Elle a vu le jour en 2018. Mais ce n’est qu’en 2019 que les activités proprement dit ont démarré.



Le 09/02/20 à 17:53
modifié 09/02/20 à 17:53