Autonomisation des femmes et Dividende démographique au Sahel: Des acteurs planchent sur des stratégies innovantes

Mariatou Koné a invité  l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD) à se joindre aux efforts de la Banque mondiale pour l’extension du projet. (DR)
Mariatou Koné a invité l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD) à se joindre aux efforts de la Banque mondiale pour l’extension du projet. (DR)
Mariatou Koné a invité l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD) à se joindre aux efforts de la Banque mondiale pour l’extension du projet. (DR)

Autonomisation des femmes et Dividende démographique au Sahel: Des acteurs planchent sur des stratégies innovantes

Le 05/02/20 à 17:32
modifié 05/02/20 à 17:32
« 100 000 filles dans les pays du projet ont bénéficié d’interventions en matière de scolarisation, 3420 espaces sûrs ont été mis en place dans six pays au profit de 102 600 adolescents déscolarisés/non scolarisés, jeunes filles et jeunes femmes... ».

Ces progrès réalisés en cinq ans de mise en œuvre du projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel » (Swedd), ont été qualifiés de « remarquables et encourageants » par le Représentant Résident Adjoint de l’Unfpa Côte d’Ivoire, Alain Akpadji. Si bien qu’il a souhaité que « de nouvelles stratégies émergentes et innovantes soient redéfinies afin de passer à l’échelle et atteindre le maximum de nos cibles ». Il a fait ces recommandations, lundi 03 février à Cocody à l’Atelier de réflexion stratégique sur le Swedd2.

La cérémonie d’ouverture de la deuxième phase du projet Swedd, qui a été prorogée jusqu’en 2023, a été présidée par Mariatou Koné, Ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté. En sa qualité de Présidente du Comité régional de Pilotage du projet, Mariatou Koné a déclaré que : « cette activité marque une étape importante dans l’évolution du Swedd et va permettre de faire un autre pas significatif en avant. ».

La deuxième phase, a-t-elle assuré, « s’inscrira dans une dynamique dont l’objectif, par la maîtrise de la fécondité, est de faire du dividende démographique un atout essentiel pour le développement économique et social de nos pays ». A cela, s’ajoutent des stratégies innovantes qui devront s’inspirer des leçons apprises de la première phase, pour des résultats probants, facteurs de progrès et de développement de notre continent, a-t-elle recommandé.

Pour ce faire, la ministre a souhaité de nouvelles adhésions au projet au niveau régional et continental en vue de renforcer la lutte contre la pauvreté. " Surtout qu’au regard des progrès réalisés par la première phase, en plus du Bénin (pris en cours de chemin dans la première phase), des pays comme la Guinée et le Cameroun se joignent à nous pour la deuxième phase.", a-t-elle déclaré.

Mariatou Koné a invité par ailleurs, d’autres partenaires tels que l’Agence Française de Développement (Afd) et la Banque africaine de développement (Bad) à se joindre aux efforts de la Banque mondiale pour l’extension du projet.

Concernant l’appui apporté par les partenaires financiers, Christian Lemier, Représentant de la Banque mondiale (Bm) a apporté des précisions. Selon lui, les investissements doivent être injectés dans le capital humain (scolarisation, Santé), véritable facteur de croissance économique.

Le projet Swedd est une initiative régionale impliquant sept pays de l’Afrique de l’ouest et du centre confrontés à des défis sociodémographiques identiques. Ce sont le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Démarré le lundi 03 février, l’Atelier de réflexion stratégique et de préparation de la phase du Swedd2 s’achève demain.


Le 05/02/20 à 17:32
modifié 05/02/20 à 17:32