Cohésion sociale: Mariatou Koné prône le dialogue entre deux communautés en conflit à Bouaflé

Mariatou Koné, la ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté. (Ph: Dr)
Mariatou Koné, la ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté. (Ph: Dr)
Mariatou Koné, la ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté. (Ph: Dr)

Cohésion sociale: Mariatou Koné prône le dialogue entre deux communautés en conflit à Bouaflé

Le 05/02/20 à 11:13
modifié 05/02/20 à 11:13
Une délégation conduite par le directeur général de l’Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale, Coulibaly Tiohozon Ibrahima, s’est rendue dans les villages d’Adahikro et de Garango (Bouaflé) pour rencontrer les deux localités en conflit. Selon une note du ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, les différentes rencontres ont eu lieu le 30 janvier dernier.

Après les messages de compassion, au nom de la ministre Mariatou Koné, le chef de délégation a appelé les deux communautés au calme. Il les a également exhortées à l’union, à la paix, à l’entente et à la cohésion sociale. Il leur a aussi demandé de revivre ensemble, comme c’était le cas auparavant.

Cette mission intervient à la suite du conflit survenu récemment entre les communautés baoulé d’Adahikro et bissa de Garango (Bouaflé). Selon la note du ministère, ce conflit a causé 36 blessés et de nombreux dégâts matériels.

«Le conflit qui a opposé les deux communautés est parti d’un litige relatif à une parcelle de terrain. Sur cette parcelle, la communauté baoulé envisageait de construire une école, alors qu’elle avait été réservée par la communauté Bissa pour la construction d’un collège de proximité », explique la note qui précise que le conflit a éclaté au grand jour, le lundi 27 janvier.

Mais, avec l’intervention des forces de l’ordre de Bouaflé, Bonon et Daloa, ainsi que des autorités administratives et politiques locales, le calme est revenu très vite.

La note du ministère rappelle, par ailleurs, que «les Bissa ont accueilli la communauté Baoulé depuis le 27 juillet 2005, après que ceux-ci ont été déguerpis du Parc de la Marahoué (Bouaflé). Jusque-là, les deux communautés frères vivaient en parfaite symbiose.

Le 05/02/20 à 11:13
modifié 05/02/20 à 11:13