Harmonisation du Baccalauréat dans l’espace Uemoa: Les acteurs peaufinent le projet à Abidjan

L’atelier de formation qui a rassemblé une soixantaine de participants, s’achèvera le vendredi 7 février prochain (DR)
L’atelier de formation qui a rassemblé une soixantaine de participants, s’achèvera le vendredi 7 février prochain (DR)
L’atelier de formation qui a rassemblé une soixantaine de participants, s’achèvera le vendredi 7 février prochain (DR)

Harmonisation du Baccalauréat dans l’espace Uemoa: Les acteurs peaufinent le projet à Abidjan

Le 03/02/20 à 20:17
modifié 03/02/20 à 20:17
Le directeur de cabinet du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kabran Assoumou, a présidé, lundi, au Plateau à Ivotel, la cérémonie d’ouverture de l’Atelier national de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans l’Initiative d’harmonisation du baccalauréat dans les États membres de l’Uemoa.

Cette réforme à terme, est une opportunité pour faire du bac un examen répondant aux standards internationaux en matière d’évaluation des acquisitions et compétences des élèves de la classe de terminale du second cycle.

Dans sa déclaration, le représentant de la ministre Kandia Camara a engagé « tous les participants à s’impliquer activement dans toutes les phases du déroulement de cet atelier dont les résultats permettront à la mise en place d’un système harmonisé du baccalauréat dans l’espace communautaire ».

Bien avant, Kabran Assoumou a précisé que cet atelier de cinq (5) jours à Abidjan s’inscrit dans le droit fil des recommandations formulées en 2019, aux termes des travaux du 8e Atelier régional pour l’harmonisation du Bac à Ouagadougou (Burkina Faso). Là-bas, a-t-il poursuivi, l’une des recommandations concernait « le suivi par l’Uemoa de la mise en œuvre du processus d’harmonisation du bac dans les États, dont notamment l’extension de l’expérimentation à trois autres disciplines (Physique-chimie, anglais et philosophie).

A ce propos, il est bien de relever que les équipes-pluridisciplinaires nationales des États membres de l’Union ont retenu quatre disciplines pilotes (français, mathématiques, histoire-géographie et les sciences de la vie et de la terre). Auxquelles se sont ajoutées trois nouvelles matières en 2019 (physique-chimie, anglais et philosophie). Toute chose qui porte à 7 disciplines les matières retenues dans cette réforme.

Gustave Diasso, représentant résident de la Commission de l’Uemoa en Côte d’Ivoire s’est à son tour exprimé sur l’importance de cet atelier.

Dans son intervention, il a invité les participants, à « se pencher sur le processus engagé depuis plusieurs années au niveau communautaire en vue de s’en imprégner ». Le représentant résident de la Commission de l’Uemoa en Côte d’Ivoire a aussi encouragé les participants à faire le point de l’état d’avancement du processus d’harmonisation du Bac au niveau national et à partager les leçons apprises des expériences d’organisation du « bac blanc national ».

Concernant l’organisation d’un Bac blanc dans le pays en 2020 et d’un bac blanc régional en avril 2021, Gustave Diasso a relevé qu‘elle fait partie des « recommandations fortes formulées lors du dernier atelier régional tenu à Ouagadougou », dans le cadre de ladite initiative.

L’atelier de formation qui a rassemblé une soixantaine de participants, s’achèvera le vendredi 7 février.

Le 03/02/20 à 20:17
modifié 03/02/20 à 20:17