M. Sylvain Usher, directeur exécutif de l’Association africaine de l’eau. (DR)
Accès à l’eau potable et aux services d’assainissement: Le personnel de l’Association africaine de l’eau fait le point
En prélude à l’organisation de son 20e congrès combiné à la célébration du 40e anniversaire de son organisation, la direction de l’Association africaine de l’eau (Aae/ Afwa) était en atelier de revue annuelle 2019 et de planification 2020 à Assinie en Côte d’Ivoire, du 23 au 26 janvier 2020.
Les différents coordinateurs de programmes, mais aussi les partenaires ont présenté le bilan de leurs activités de 2019 et se sont projetés pour 2020, afin de jauger le niveau de cette institution.
La cérémonie d’ouverture qui a eu lieu le 24 janvier 2020, a été une occasion pour M. Sylvain Usher, directeur exécutif de l'Aae, de présenter sa structure et définir les objectifs assignés à celle-ci.
« Initialement Union africaine des distributeurs d’eau, l’Aae a été créée en février 1980, de la volonté de quelques dirigeants des sociétés d’eau d’Afrique, de mettre en commun leurs ressources humaines, techniques et financières, afin d’optimiser sur la formation des hommes et des femmes des entreprises du secteur. Et de créer une synergie autour de la recherche de solutions pour l’amélioration de l’accès des populations africaines aux services d’assainissement et à l’eau potable. Elle regroupe les sociétés de production et de distribution d’eau potable, celles qui gèrent les services d’assainissement, ainsi que celles qui régulent les politiques sectorielles dans les pays africains », a-t-il expliqué. Avant d’affirmer que cet atelier est un moment pour « évaluer les actions de l’Institution, d’en définir de nouvelles et de se projeter dans l’avenir, en tenant compte des succès et des échecs passés ».
Pour lui, la situation d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement en Afrique n’est pas reluisante. Il est donc important de poser des actions claires pour améliorer les choses.
« 40% de la population africaine n’ont pas accès à l’eau potable, alors que l’Afrique est gorgée d’eau, et 72% ne bénéficient pas d’un système d’assainissement adéquat. Au regard de ce tableau sombre, j’émets le vœu que ces quatre jours d’atelier soient couronnés de réussite. Je vous encourage à vous investir entièrement dans les travaux, afin qu’au sortir d’ici, l’Aae soit dotée d’un plan d’action 2020, certes ambitieux, mais réaliste qui nous permette de poursuivre notre contribution à l’atteinte de la cible 6 des Objectifs de développement durable (Odd) qui est de « garantir l’accès à tous à l’eau salubre et à l’assainissement d’ici à 2030 », a-t-il relevé.
M. Etty Niamké Jean, maire résident de la commune d’Assinie, a encouragé les responsables de l’Aae à soutenir les collectivités en vue de l’’accès à l’eau qui doit être une priorité.
Les travaux de groupes et des sessions plénières ont permis aux participants de toucher du doigt les réalités de leur organisation.
L’Aae est parvenue à évaluer son plan d'action 2019 et ébaucher celui de 2020.
L'atelier s'est achevé le dimanche 26 janvier, à la satisfaction des participants qui se sont donnés rendez-vous à Kampala où aura lieu du 24 au 28 février 2020, le 20e congrès et le 40e anniversaire de l’association.
Infos : Une correspondance particulière
La cérémonie d’ouverture qui a eu lieu le 24 janvier 2020, a été une occasion pour M. Sylvain Usher, directeur exécutif de l'Aae, de présenter sa structure et définir les objectifs assignés à celle-ci.
« Initialement Union africaine des distributeurs d’eau, l’Aae a été créée en février 1980, de la volonté de quelques dirigeants des sociétés d’eau d’Afrique, de mettre en commun leurs ressources humaines, techniques et financières, afin d’optimiser sur la formation des hommes et des femmes des entreprises du secteur. Et de créer une synergie autour de la recherche de solutions pour l’amélioration de l’accès des populations africaines aux services d’assainissement et à l’eau potable. Elle regroupe les sociétés de production et de distribution d’eau potable, celles qui gèrent les services d’assainissement, ainsi que celles qui régulent les politiques sectorielles dans les pays africains », a-t-il expliqué. Avant d’affirmer que cet atelier est un moment pour « évaluer les actions de l’Institution, d’en définir de nouvelles et de se projeter dans l’avenir, en tenant compte des succès et des échecs passés ».
Pour lui, la situation d’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement en Afrique n’est pas reluisante. Il est donc important de poser des actions claires pour améliorer les choses.
« 40% de la population africaine n’ont pas accès à l’eau potable, alors que l’Afrique est gorgée d’eau, et 72% ne bénéficient pas d’un système d’assainissement adéquat. Au regard de ce tableau sombre, j’émets le vœu que ces quatre jours d’atelier soient couronnés de réussite. Je vous encourage à vous investir entièrement dans les travaux, afin qu’au sortir d’ici, l’Aae soit dotée d’un plan d’action 2020, certes ambitieux, mais réaliste qui nous permette de poursuivre notre contribution à l’atteinte de la cible 6 des Objectifs de développement durable (Odd) qui est de « garantir l’accès à tous à l’eau salubre et à l’assainissement d’ici à 2030 », a-t-il relevé.
M. Etty Niamké Jean, maire résident de la commune d’Assinie, a encouragé les responsables de l’Aae à soutenir les collectivités en vue de l’’accès à l’eau qui doit être une priorité.
Les travaux de groupes et des sessions plénières ont permis aux participants de toucher du doigt les réalités de leur organisation.
L’Aae est parvenue à évaluer son plan d'action 2019 et ébaucher celui de 2020.
L'atelier s'est achevé le dimanche 26 janvier, à la satisfaction des participants qui se sont donnés rendez-vous à Kampala où aura lieu du 24 au 28 février 2020, le 20e congrès et le 40e anniversaire de l’association.
Infos : Une correspondance particulière