Travail des enfants: Des pays africains renforcent leurs capacités en analyse de données

Les participants veulent s'appuyer sur des données fiables pour lutter contre le travail des enfants sur le continent africain.
Les participants veulent s'appuyer sur des données fiables pour lutter contre le travail des enfants sur le continent africain.
Les participants veulent s'appuyer sur des données fiables pour lutter contre le travail des enfants sur le continent africain.

Travail des enfants: Des pays africains renforcent leurs capacités en analyse de données

Le 30/01/20 à 16:57
modifié 31/01/20 à 10:40
Le Bureau international du travail (Bit) organise, depuis le lundi 27 janvier, au Palm Club hôtel de Cocody, un atelier de renforcement des capacités sur l’analyse des données relatives au travail des enfants et au travail forcé. Prennent part à cette rencontre, qui s’achève vendredi, 28 cadres de bureaux nationaux de statistiques, de ministères du Travail et d’organisations régionales de travailleurs et d’employeurs de pays d’Afrique subsaharienne et de l’Union du Maghreb arabe (Uma).
L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Accélérer l’action pour l’élimination du travail des enfants dans les chaînes de production » (Accel Africa), financé par le gouvernement des Pays-Bas. « La formation se concentrera sur les concepts et les définitions du travail des enfants, issus des législations nationales et internationales, et sur la traduction des concepts en définitions statistiques en se référant aux amendements récemment introduits par la Conférence internationale des statisticiens du travail », fait savoir Lawin Gabriel Kotchikpa, chargé de recherche au Bureau régional du projet Accel Africa.

La 20e Conférence internationale des statisticiens du travail a, en effet, fait des amendements à la 18e résolution concernant les statistiques du travail, qui portent sur l’harmonisation des normes statistiques internationales pour l’identification et la classification des enfants dans des activités productives. Le projet Accel Africa va mener en quatre ans des actions ciblées dans des chaînes de production et d’approvisionnement du cacao, du thé, de l’or, du café et du coton dans six pays d’Afrique que sont la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Malawi, le Mali, le Nigeria et l’Ouganda.

Le 30/01/20 à 16:57
modifié 31/01/20 à 10:40