Lutte contre les faux médicaments : Aka Aouélé promet des mesures vigoureuses

Le ministre Aka Aouélé ne veut plus laisser ce marché de la mort continuer à se développer impunément. (DR)
Le ministre Aka Aouélé ne veut plus laisser ce marché de la mort continuer à se développer impunément. (DR)
Le ministre Aka Aouélé ne veut plus laisser ce marché de la mort continuer à se développer impunément. (DR)

Lutte contre les faux médicaments : Aka Aouélé promet des mesures vigoureuses

Le 28/01/20 à 18:54
modifié 28/01/20 à 18:54
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Aouélé, était ce mardi 28 janvier, au marché Roxy d’Adjamé pour une opération de saisie.
« A défaut d’enrayer le phénomène des médicaments de la rue, il faut le minimiser au maximum et j’ai mes propositions à soumettre au gouvernement à cet effet. Nous tendons vers une solution », promet le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Aouélé, qui était encore, dans la matinée du mardi, au marché Roxy d’Adjamé pour une opération de saisie.

Plus de trois tonnes de produits de la mort sont sortis en quelques instants des entrepôts du très célèbre marché Roxy. Pour le ministre de la Santé, il n’y a pas d’autres alternatives que de prendre des mesures vigoureuses pour faire peur et décourager les trafiquants de faux produits pharmaceutiques. « Il faut un système qui crée la peur en permanence... », commente Aka Aouélé qui n’en dit pas plus sur sa stratégie.

Évoquant le circuit d’approvisionnement, le ministre en appelle à une franche collaboration entre différents services de l’État. Mais au-delà, il estime que ce trafic ne devrait pas exister avec la mise en place de la couverture maladie universelle qui permet aux populations les plus vulnérables d’avoir accès aux soins.

« Désormais, en cotisant 1000 FCfa par mois, tout le monde a accès aux soins de qualité. Pourquoi alors continuer de risquer sa vie avec des produits de la rue ? », s’interroge Aka Aouélé.


Le 28/01/20 à 18:54
modifié 28/01/20 à 18:54