Processus électoral : L’initiative « chaque jeune, une voix » pour un taux d’inscription de 60% des jeunes sur la liste

De la gauche vers la droite, Emmanuel Niamké, Blandine Angbako et Ange Brou (DR)
De la gauche vers la droite, Emmanuel Niamké, Blandine Angbako et Ange Brou (DR)
De la gauche vers la droite, Emmanuel Niamké, Blandine Angbako et Ange Brou (DR)

Processus électoral : L’initiative « chaque jeune, une voix » pour un taux d’inscription de 60% des jeunes sur la liste

Le 27/01/20 à 18:09
modifié 27/01/20 à 18:09
Les jeunes en Côte d’Ivoire ne veulent pas être en marge du processus électoral. Constituant 29% des personnes inscrites sur la liste électorale, le Réseau ivoirien des jeunes leaders pour l’intégrité (Rijli) souhaiterait que ce taux atteigne les 60%.

Dans le cadre de l’initiative « Chaque jeune, une voix », les organisations de jeunesse réunies au sein du Rijli ont dressé le bilan à mi-parcours de leur campagne de plaidoyer. Campagne à l’endroit des décideurs pour l’inclusion des jeunes dans les processus électoraux en Côte d’Ivoire.

Le Réseau ivoirien des jeunes leaders pour l’intégrité (Rijli) souhaiterait que ce taux d'inscription des jeunes sur la liste électorale atteigne les 60% (DR)
Le Réseau ivoirien des jeunes leaders pour l’intégrité (Rijli) souhaiterait que ce taux d'inscription des jeunes sur la liste électorale atteigne les 60% (DR)



Six (6) mois après, le lancement de son initiative, le groupe de plaidoyer jeune a, au cours d’une conférence de presse animée, le 21 janvier 2020, a présenté, à son siège à Abidjan-Angré Château, les acquis et les difficultés de la campagne de plaidoyer. Ange Brou, président du Rijli et ses collaborateurs, Emmanuel Niamké et Blandine Angbako qui ont animé la rencontre ont recommandé au gouvernement de mettre en application la loi N°2018-863 instituant une procédure spéciale de déclaration de naissance, de rétablissement d’identité et de transcription d’acte de naissance.

A les en croire, cette loi permettra de régler plusieurs préoccupations. Il s’agit du nombre élevé de personnes non déclarées à l’Etat civil ; le nombre élevé d’actes d’état civil détruit et non reconstitués, les difficultés d’accès au service de l’état civil.

Le groupe de plaidoyer a réitéré son souhait qu’une mesure spéciale soit prise en vue de la délivrance gratuite de la carte nationale d’identité (Cni).

En ce qui concerne la réforme du code électoral, le groupe a proposé une rallonge du temps d’enrôlement sur la liste électorale et une révision du calendrier de l’enrôlement sur la liste électorale. Poursuivant, ils ont souhaité le maintien de l’ouverture de tous les centres d’enrôlement. Et l’inscription du certificat de nationalité parmi les documents exigés pour l’inscription sur la liste électorale. Par ailleurs, les jeunes ont proposé la mise en place d’un système innovant de basculement systématiques des citoyens arrivés en âge de voter sur la liste électorale. Pour eux, cela pourrait mettre fin aux opérations d’inscription périodique couteuse et peu efficace sur la liste électorale.



Le 27/01/20 à 18:09
modifié 27/01/20 à 18:09