Promotion du pastoralisme : Le gouvernement sollicite l’appui de l’Union Européenne

Photo de famille des participants pour immortaliser la rencontre. (DR)
Photo de famille des participants pour immortaliser la rencontre. (DR)
Photo de famille des participants pour immortaliser la rencontre. (DR)

Promotion du pastoralisme : Le gouvernement sollicite l’appui de l’Union Européenne

Le 22/01/20 à 17:38
modifié 22/01/20 à 17:38
Le projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Predip) a tenu sa deuxième réunion, le mardi 21 janvier, à Abidjan.
Le pastoralisme et la transhumance transfrontalière au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest sont au centre d’un atelier de trois jours qui se tient depuis le 21 janvier, à Abidjan, précisément, à l’hôtel La Rose blanche, au plateau Dokui.

Initié par le projet régional de dialogue et d’investissement pour le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (Predip), cette réunion, la deuxième du genre, a pour objectif de faire le point sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la feuille de route, de la dernière réunion du Comité technique dudit projet tenue à Cotonou (Bénin) du 3 au 5 septembre 2019. Mais aussi, de faire le bilan de la mise en œuvre du Programme de Travail et Budget Annuel (PTBA) de l’année 2019 ; d’examiner et approuver les projets de l’année 2020 des Composantes ; d’examiner et valider la stratégie de communication et de discuter des besoins en appui, à apporter. La rencontre enregistre une trentaine de participants issus de divers pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, de l’Union européenne et de plusieurs autres institutions et Ong internationales

(CILSS ; Care ; Acting for Life ; UEMOA ; CEDEAO etc). La cérémonie d’ouverture de cette réunion a été présidée par Méité Zoumana, directeur de cabinet du ministre des ressources animales et halieutiques. Il a à l’occasion, lancé un appel à l’intention des institutions internationales, en particulier l’Union européenne, à l’effet de développer et soutenir le pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les Etats côtiers. En particulier, en Côte d’Ivoire. « L’agriculture et l’élevage contribuent tous deux, au développement de nos Etats. L’enjeu du pastoralisme, c’est la recherche de nourriture et de pâturage. Pour ce faire, il faut garantir les couloirs, avec à la sortie, la nourriture. Si les animaux qui viennent du Sahel trouvent de la nourriture sur place, cela va contribuer à réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Nous demandons à l’Union européenne de soutenir nos Etats ; Notamment ? en termes de renforcement des capacités techniques. Cette question préoccupe au plus haut niveau, les autorités ivoiriennes », a-t-il lancé. Ajoutant que la question foncière constitue aujourd’hui, un obstacle majeur au pastoralisme en Côte d’Ivoire. Le représentant de l’Union européenne, Stephane Brossard a souligné que le pastoralisme et la mobilité transfrontalière contribuent à la stabilité et au fonctionnement socio-économique de beaucoup de régions. « C’est le sens de l’engagement de l’Union européenne à soutenir ce programme », a-t-il indiqué. Pour lui, la croissance démographique, ne devrait pas représenter un obstacle, au pastoralisme mais plutôt une opportunité puisqu’elle développe des marchés. « Il faut réussir à juguler les impacts environnementaux. Il faut aussi assurer l’entretien des infrastructures. Et cela demande l’implication des autorités », a-t-il insisté. Financé par de l’Union européenne le Prédip, a pour but, selon Philippe Zoungrana représentant le secrétaire exécutif du Cilss de trouver des solutions durables aux contraintes que rencontre le pastoralisme, le Predip est financé par l’Union européenne. Prévu pour une durée de 60 mois, ce projet a pour objectif de renforcer la contribution du pastoralisme et de la transhumance transfrontalière à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, au développement socioéconomique équitable et à l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Il couvre 5 pays côtiers (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigeria, Togo) et 3 pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Niger).


Le 22/01/20 à 17:38
modifié 22/01/20 à 17:38