Situation socio-politique: Le Cosim dénonce des publications «imaginaires» attribuées à son président

Cheick Boikary Fofana, président du Cosim. (DR)
Cheick Boikary Fofana, président du Cosim. (DR)
Cheick Boikary Fofana, président du Cosim. (DR)

Situation socio-politique: Le Cosim dénonce des publications «imaginaires» attribuées à son président

Le 22/01/20 à 09:17
modifié 22/01/20 à 09:17
Le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim), dans un communiqué, a dénoncé le mardi 21 janvier 2020, des publications « imaginaires » attribuées à son président, Cheick Boikary Fofana, et relayées sur les réseaux sociaux.

« Pire, ces publications tendancieuses, imaginaires, diffamatoires et attentatoires à la cohésion sociale, sans source fiable, sont de nature à jeter le discrédit sur le guide religieux et l'ensemble de la communauté musulmane. La dernière en date serait une réaction du guide religieux aux conclusions de la dernière conférence épiscopale tenue à Korhogo sans que l'auteur ne relève une quelconque source », a déploré le Cosim à l’issue de sa réunion hebdomadaire.

Tout en condamnant ce comportement indigne, le Cosim invite les auteurs de ces publications à faire preuve de discernement avant toute publication de nature à jeter le discrédit sur un guide religieux et à stigmatiser une communauté. « Le Cosim qui fait du dialogue interreligieux une priorité a toujours appelé à la retenue afin que les différentes crises socio-politiques qu'a connues la Côte d'Ivoire ne se transforment en une guerre interreligieuse », a conclu le document.

Pour rappel, des internautes avaient publié des propos comme étant la réponse du président du Cosim aux évêques catholiques. « La conférence épiscopale catholique n'a pas pris la bonne initiative spirituelle et même si elle avait son mot à dire, elle n'aurait pas dû imposer de l'exigence comme préalable, car c'est seul Allah qui établit l'autorité de Ouattara et non pas un cercle religieusement partisan à l'opposition ivoirienne qui pourra le défaire », avaient écrit ces internautes, créant ainsi l’indignation du Cosim.


Le 22/01/20 à 09:17
modifié 22/01/20 à 09:17