Cinéma et Audiovisuel : Joël Akafou Richmond digne successeur de Philippe Lacote !

Le réalisateur, Akafou Joël Richmond Mathieu (DR)
Le réalisateur, Akafou Joël Richmond Mathieu (DR)
Le réalisateur, Akafou Joël Richmond Mathieu (DR)

Cinéma et Audiovisuel : Joël Akafou Richmond digne successeur de Philippe Lacote !

Le 21/01/20 à 00:35
modifié 21/01/20 à 00:35
Le jeune réalisateur ivoirien a été sélectionné pour le « Festival International du film de Berlin », la « la Berlinale 2020 », en Allemagne.
Un excellent parcours académique

Enfant du tout-monde art, Akafou Joël Richmond Mathieu est bien cet enfant du monde qui scintille non seulement dans son environnement vital, mais aussi là, où il doit porter haut et défendre l’emblème de son pays natal, la Côte d’Ivoire.

Comme un protocole traditionnel dans l’éducation de savoir vivre la vie, Akafou Joël a vu le jour le 20 novembre 1986 dans la région de Gbêkê, précisément à Bouaké.

Professeur dans l’enseignement artistique dans le supérieur, il enseigne le cinéma, le théâtre à l’École Supérieure de Théâtre, de Cinéma et de l’Audiovisuelle (ÉSTCA) à l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC). Il est chargé de cours d’écriture scénario et des techniques de réalisation cinéma à l’Institut Universitaire d’Abidjan (IUA).

Titulaire d’un Certificat d’Aptitude Pédagogique de 3ème Cycle option : Théâtre et Cinéma, au Centre de Formation Pédagogique pour les Arts et la Culture (C.F.P.A.C.) en 2018 et d’un master 2 professionnel en Réalisation Cinéma à l’Institut Supérieur de l’Image et du Son de Ouagadougou (I.S.I.S.) en 2015, Akafou Joël a, en amont fait ses études à Abidjan dans la capitale économique ivoirienne où en 2008 il a obtenu le Baccalauréat littéraire série A2. Avant d’entamer une formation supérieure artistique dans les locaux de l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC) à l’École Nationale de Théâtre et de Danse (E.N.T.D.) actuelle École Supérieure de Théâtre, de Cinéma et de l’Audiovisuelle (É.S.T.C.A.).

Il décroche en 2010 le Diplôme d’Études Artistiques Générales (DÉAG) et en 2012 le Diplôme d’Études Supérieures Artistiques en Option : Art Dramatique (DÉSA-AD) avec une note de 18/20, d’où la mention « Très excellent » avec les félicitations du jury.

C’est ainsi que le jeune Akafou a été adopté par la république de l’art, car depuis la création de l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (I.N.S.A.A.C.), il est jusqu’à présent l’unique détenteur de cette note historique. Dès lors, il n’a fait qu’évoluer artistiquement de gloire en gloire.

Une histoire qui se répète après 8 ans

Réalisateur réputé, notre jeune réalisateur participe à de nombreuses résidences artistiques pour enrichir ses connaissances cinématographiques. Cette expérience sur le terrain a fait de lui, un réalisateur talentueux. Ce qui lui permet aujourd’hui d’être le premier ivoirien qui représentera la Côte d’Ivoire au plus grand festival mondial du film dénommé « Festival International du film de Berlin » ou « la Berlinale 2020 » en Allemagne.

Il est à souligner que pour la première fois, dans les pages de l’histoire de la Côte d’Ivoire et aussi dans l’historique de cet événement de très grande envergure, Akafou Joël, ce fou des plateaux de réalisation demeure le tout premier jeune réalisateur ivoirien, toutes catégories confondues à atteindre cette dimension depuis la première édition jusqu’à la 70ème, aujourd’hui.

Il n’est donc pas surprenant que la maturité artistique d’Akafou Joël, soit à cette illumination de nos jours. Il a cru simplement en l’art comme meilleure destinée, puis au cinéma comme support d’adaptation, avant de s’imposer comme une évidence, comme vivier de transmission de la mémoire collective.

Conseillé par de grandes célébrités du monde de l’art cinématographique de l’Institut Supérieur de l’Image et du Son de Ouagadougou (I.S.I.S.), et de l’univers scientifique, Akafou Joël a consacré du temps à se former et à prendre de la hauteur auprès des cinéastes IDRISSA OUEDRAOGO, GASTON KABORÉ et EMMANUEL SANOU.

Une expérience artistique remarquable sur le terrain

En 2010, il participe à la toute première résidence d’écriture cinématographique de la ville de Grand-Lahou, organisée par le Ministère de la Culture et de la Francophonie sur la thématique intitulée « Écriture dramatique ».

En 2014, il est l’invité de la Côte d’Ivoire en Égypte au Workshop de Louxuor, pour prendre part à la résidence d’écriture cinématographique dénommée « 15 jours 15 films », sous la direction de HAILÉ GERIMA.

En 2016, comme l’étoile polaire, haut dans le ciel, il montre une seconde fois sa puissance tinctoriale au plus haut degré par le biais de sa plume cinématographique au « Lab d’Etisalt » de Louxuor en Égypte. À la suite de cette résidence, il frappe par la qualité prestigieuse de son art et son projet filmique est sélectionné dans la catégorie du « meilleur projet ». Dès lors, il bénéficie des fonds de soutien à la création des œuvres cinématographiques et guide toute une nouvelle génération vers une prise de conscience de la chose artistique dans toute son essence.

En 2017, son expérience en art et en théorie de la science des arts liée aux spectacles, est telle, qu’une fois à Ouaga Filmlab, il brille positivement à cette résidence d’écriture.

Dans la même année, son amour pour l’écriture, sa passion pour le cinéma et son abnégation dans le travail bien fait, n’ont cessé de grandir. Plutôt, ils se sont bonifiés comme un bon vin de vigne au repos dans une cave. Considéré dans le milieu des arts du spectacle comme meilleur espoir du cinéma en Côte d’Ivoire, Akafou Joël obtient une résidence d’un trimestre au Chalet, en France, afin de nourrir son écriture rédactionnelle dans le domaine du cinéma.

Quand l’effort devient un goût

Visiblement, en juillet 2012 : « BIA N’DÊ », de Joël AKAFOU reçoit une mention spéciale du Jury, décernée par le professeur GNALEGA René, dans la série des films d’école ; un court métrage de fiction, d’une durée 13 minutes. Cette œuvre cinématographique a été réalisée avec la co-production de l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (I.N.S.A.A.C.).

En 2014, il est concomitamment le premier assistant-réalisateur et co-auteur du court métrage de 13 minutes intitulé « JE DANSE DONC JE SUIS ».

Avec la coproduction d’Africalia Belgique et de (I.S.I.S.) l’Institut Supérieur de l’Image et du Son de Ouagadougou (I.S.I.S.), ce court métrage a remporté non seulement le 1er prix au F.E.S.P.A.C.O., dans la catégorie des films d’école en 2015, mais aussi le prix de l’intégration à Clap Ivoire 2015, avec une mention spéciale du Jury au Festival Émergence du Togo 2015.

En 2015 son court métrage de 7 minutes 14 secondes intitulé « ZARA » remporte le prix de la meilleure fiction au Festival Web Africa 2015, avec la production d’ETISALT et le Festival de Luxuor de 2015. Ce même court métrage a été sélectionné au Festival d’Akpatomé en 2015, puis à Festimaj en 2016.

En 2016, son film fiction de 26 minutes intitulé « NOURAH » produit par l’I.S.I.S. et le Ministère de la Culture et du Tourisme Burkinabé est Awards du meilleur film de fiction des 10 ans de l’I.S.I.S.-S.E.

Une récompense dorée

Après une multitude de sélections de films dans les festivals suivants : Compétition Internationale Moyen-Métrage, Festival du Réel à Nylon, en Suisse, le Festival des Cinémas d’Afrique à Lausanne en Suisse, le Festival États généraux du film documentaire de Lussas en France, le Festival des Cinémas d’Afrique des Pays d’apt, en France, le Festival International du Film de Bruxelles en Belgique et le Festival Escales Documentaires de Libreville au Gabon en 2017, son film intitulé « Vivre riche » est nominé au Awards des meilleurs films documentaires africains au A.M.A.A. (Africa Movies Awards 2017), au Nigéria et meilleur film de la (S.C.A.M.) en Europe en 2018. Dans la même veine, son film « Beldoc » fait partie des 10 meilleurs africains de l’année 2018.

Comme une douce folie qu’il cultive dans ses entrailles, rien ne peut arrêter sa fécondité créative. Akafou Joël ne fait que recevoir des récompenses à travers les quatre points du monde. Nous citons en exemple celle du « Sesterce d’Or George » où son film proposé a eu le prix de meilleur moyen-métrage de la compétition internationale, dans la catégorie « Visions du Réel », en 2017. Ensuite poursuivre avec le Prix Corsica. Doc / Via Stella, Compétition Nouveaux Talents au « Festival Corsica. Doc / Via Stella » en 2017. Puis celle qui a été primée à Paris au Festival International du Film des Droits de l’hypernink en 2017 et au Festival International du Film Documentaire de Saint-Louis, au Sénégal, au Festival Ciné Droit Libre de Ouagadougou au Burkina-Faso, dans la même période au

Forum des Images de Paris, précisément à la soirée Documentaire sur Grand écran. Les films au Festival Black Movie de Genève en 2018 en Suisse et au Festival DocPoint, sans oublier celui de Helsinki Documentary Film Festival en 2018 et celui de la Sélection au Festival la 1ère fois de la ville de Marseille, de ladite année, ont singulièrement eu un grand succès mondial, d’où le « Prix du meilleur film documentaire » au Festival International du Film de Bruxelles en 2017.

L’attention portée à l’activité de l’expression corporelle qu’AKAFOU JOEL, conjugue entre sensation et sentiment dans son film long métrage « TRAVERSER » (sélectionné au Festival Hotdocs deToronto en Avril 2018 au Canada), lui offre un autre marquage, dans sa vision et aussi dans l’évolution de son travail artistique comme un label qui lui confère le qualificatif de digne successeur de PHILIPPE LACOTE, à la Berlinale 2020 dans la seconde semaine du mois de Février.

Comme code de bonne conduite, les remerciements de Akafou Joël vont à l’endroit de Dr AKA KOUAMÉ, Président fondateur de l’Institut Universitaire d’Abidjan (I.U.A.), de Pr ANOH PAUL, recteur de l’Institut Universitaire d’Abidjan (I.U.A.), Dr ADIKO Jean Michel, chef de Département de Cinéma et de production audio-visuelle à l’Institut Universitaire d’Abidjan (I.U.A.), et enseignant-chercheur au Département des Arts de l’UFRICA à l’Université Félix Houphouët-Boigny (U.F.H.B.) de Cocody, au Président de la République de Côte d’Ivoire son Excellence Monsieur ALASSANE OUATTARA, à la Direction générale de l’INSAAC, et au Ministre de la Culture et de la Francophonie MAURICE BANDAMAN, qui ont toujours su encourager notre jeune réalisateur Cinéma et de l’Audiovisuelle, à toujours donner le meilleur de lui, quelques soit les vicissitudes de la vie quotidienne. Nous terminerons nos propos sur cette pensée de Dr AMANI Désiré, artiste-chercheur en performatologie, fou de la scène performative qui dit ceci : « Il est bien d’aimer son art avec amour, mais l’exercer avec la plus ferme des passions, entraîne tout un continent à vous porter très haut comme la vérité qui triomphe sans précédent. »



Le 21/01/20 à 00:35
modifié 21/01/20 à 00:35