Déguerpissement d’Adjouffou : « C’est la suite logique pour sécuriser l’aéroport » (Gouvernement)

Le ministre Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement. (Dr)
Le ministre Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement. (Dr)
Le ministre Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement. (Dr)

Déguerpissement d’Adjouffou : « C’est la suite logique pour sécuriser l’aéroport » (Gouvernement)

Le 15/01/20 à 17:18
modifié 15/01/20 à 17:18
Le gouvernement a été informé officiellement des mesures conservatoires prises par la société Aeria pour renforcer la sécurité de l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny, sous l’égide du ministère des Transports.

Réagissant ce mercredi 15 janvier 2020, suite à cette disposition qui engendre de facto le départ des populations du quartier Adjouffou, quartier précaire aux alentours de l’aéroport, le gouvernement s’est voulu clair : « cette situation c’est-à-dire le décès de ce jeune homme nous ramène à la réalité que le déguerpissement ne peut qu’être imminent et immédiat. C’est la suite logique pour pouvoir sécuriser les installations aéroportuaires surtout l’exercice de l’activité aérienne à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan ».

Bien avant, le ministre a rappelé les missions de sensibilisation effectuées d’ores et déjà auprès des populations avant l’exécution de cette opération de déguerpissement. « Vraisemblablement, cela ne pouvait être qu’un aboutissement puisque déjà on se souviendra que le préfet de région (Ndlr : Vincent Toh Bi Irié), il y a de cela quelques mois, avait effectué une mission de sensibilisation auprès des populations installées aux alentours pour leur demander de déguerpir. Sans oublier qu’il y a de cela quelques mois, le ministre des Transports avait également réuni les différentes personnalités concernées par cette occupation à l’effet de déguerpir, dans un proche avenir », relève Sidi Touré.

Concernant l’espace en question, le porte-parole explique que c’est un site dont l’occupation « n’est pas autorisée ». Selon lui, c’est la société Aeria qui a eu une concession de près de 1200 hectares en occupation pour un certain nombre d’années qu’il exploite.

Ces occupations illégales aux alentours posent « des problèmes de sécurité et de sûreté » par rapport à l’exercice de tous les métiers liés à l’avion et à la sûreté aérienne.


Le 15/01/20 à 17:18
modifié 15/01/20 à 17:18