Man : 20 corps découverts dans une fosse près du lycée moderne

20 corps à partir de la reconstitution des ossements ont été retrouvés dans ladite fausse (Saint Tra Bi)
20 corps à partir de la reconstitution des ossements ont été retrouvés dans ladite fausse (Saint Tra Bi)
20 corps à partir de la reconstitution des ossements ont été retrouvés dans ladite fausse (Saint Tra Bi)

Man : 20 corps découverts dans une fosse près du lycée moderne

Le 14/01/20 à 23:09
modifié 14/01/20 à 23:09
Des ossements humains ont été découverts près de la clôture du lycée moderne de Man. Cette découverte de restes humains fait suite aux travaux de terrassement en cours dans le cadre du bitumage de la voirie urbaine de la ville lancés par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly en novembre 2019.

Le procureur de la République de Man, Counta Nafissiatou (Saint Tra Bi)
Le procureur de la République de Man, Counta Nafissiatou (Saint Tra Bi)



Dans un communiqué rendu public ce mardi 14 janvier 2020, par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Man, Counta Nafissiatou, le parquet confirme la découverte macabre mais précise que les enquêtes ont permis d’établir le nombre de corps enfouis dans la fosse commune.

''Le 13 janvier 2020, au cours de l’exécution des travaux de bitumage de l’axe préfecture de Man, Bataillon de sécurisation de l’ouest, il a été découvert une fosse commune contenant des restes humains, à proximité de la clôture du lycée moderne 1 de Man. Une enquête a été immédiatement ouverte par le parquet près le tribunal de première instance de Man. La première constatation faite par les médecins légistes du Centre hospitalier régional (Chr) de Man ont permis de reconstituer 20 corps à partir des ossements retrouvés dans ladite fosse. Les investigations se poursuivent pour identifier ces corps et déterminer les causes de la mort'', a communiqué le procureur de la République près le tribunal de première instance de Man, Counta Nafissiatou.

Il faut rappeler que Man a été le théâtre d’affrontements violents pendant la rébellion de 2002 entre les forces de l’ex-rébellion (Mjp, Mpigo et Mpci) et les loyalistes pour le contrôle de la ville.



Le 14/01/20 à 23:09
modifié 14/01/20 à 23:09