Musique : Le rêve de Meiway

Après 30 ans de carrière et 57 printemps, Meiway se joue du temps et semble détenir un secret de jouvence précieusement gardé .(DR)
Après 30 ans de carrière et 57 printemps, Meiway se joue du temps et semble détenir un secret de jouvence précieusement gardé .(DR)
Après 30 ans de carrière et 57 printemps, Meiway se joue du temps et semble détenir un secret de jouvence précieusement gardé .(DR)

Musique : Le rêve de Meiway

Le 13/01/20 à 16:44
modifié 13/01/20 à 16:44
Dans la soirée du 4 janvier 2020, l’artiste Meiway, qui respire la grande forme, a gratifié le public bassamois d’un concert géant. De passage à l’émission Tempo samedi dernier (11 janvier) sur les antennes de la Rti, le Professeur Awolowo, inoxydable, a enchaîné, coup sur coup, trois titres extraits de son dernier album en date (Légende).

Après 30 ans de carrière, 14 albums, plus de 10 millions d’albums écoulés et des dizaines de distinctions à travers le monde, Meiway se joue du temps et semble détenir un secret de jouvence précieusement gardé. La star au 57 printemps défie les rides et affiche une envieuse fraîcheur à chaque apparition. Il est aujourd’hui reconnu comme l'un des plus grands artistes musiciens africains grâce à sa constance dans son travail et son talent multidimensionnel. Avec un tel palmarès, y a-t-il encore un challenge qui fait courir cet artiste accompli ?

C'est un article consacré au genie de kpalèzo, dans le dernier numéro de l'hebdomadaire Jeune Afrique, qui nous livre la réponse. On apprend que Meiway nourrit le projet de la création d’un centre de formation musicale, le plus grand d’Afrique de l’Ouest sur sa terre natale, à Grand-Bassam.

Dans cette perspective, il aurait déposé sur le bureau de l’État ivoirien un dossier de 50 pages, il y a de cela cinq ans sans recevoir de réponse pour l’instant, peut-on lire dans les colonnes de l’hebdomadaire panafricain. Qui ajoute que le père du Zoblazo a indiqué qu'il se battra pour l'obtention d'un terrain, mais surtout le financement qu'il compte acquérir au plan national et non auprès d' institutions étrangères.

«Après soixante ans d’indépendance, il est temps de se débrouiller seuls ! Chez nous, il y a l’argent, il faut juste que nos gouvernants cessent de travailler pour leur intérêt personnel», a expliqué Meiway. En attendant que ce complexe sorte de terre, le génie de Kpalèzo continuera à défendre le Zoblazo dont il est le concepteur.


Le 13/01/20 à 16:44
modifié 13/01/20 à 16:44