Le ministre de l'Economie et des Finances, Adama Coulibaly. (DR)
Gestion de l’Économie : Le ministre Adama Coulibaly dévoile ses cinq priorités
Le ministre de l’Économie et des Finances s’est adressé, vendredi, à ses collaborateurs et agents de structures sous-tutelle au cours d’une cérémonie d’échanges de vœux du nouvel an.
Deux mille vingt (2020) sera une année particulière pour le ministère de l’Économie et des Finances, en cela qu’elle marquera, au plan économique, la fin de plusieurs programmes, à savoir le Plan national de développement 2016-2020, le Programme social du gouvernement 2019-2020, et le Programme économique et financier conclu avec le Fonds monétaire international.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly, l’a fait savoir à ses collaborateurs et aux personnels des structures sous-tutelle lors de la cérémonie d’échanges de vœux, hier à la salle des fêtes du 20e étage de l’immeuble Sciam. «Cinq axes prioritaires ont été identifiés autour desquels nos actions devront s’articuler au cours de l’année. Il s’agit de : la clôture harmonieuse du programme économique et financier ; la poursuite de la réforme du secteur financier; la mobilisation des ressources nécessaires au financement des priorités du gouvernement; le renforcement du dialogue avec le secteur privé et la participation active au renforcement de l’intégration régionale, en matière de politique monétaire », a-t-il indiqué.
S’agissant de la mobilisation des ressources, le ministre de l’Économie et des Finances a rappelé que la poursuite de la mise en œuvre du Programme social du gouvernement et des grands chantiers prioritaires requiert des financements importants. Aussi son département doit-il prendre les dispositions nécessaires à la mobilisation, sur les marchés financiers, des ressources nécessaires, conformément à la Stratégie de gestion de la dette à moyen terme (Sdmt), afin de garantir la soutenabilité de la dette publique. Le montant des ressources à mobiliser en 2020 est de 1494 milliards de francs Cfa. «J’engage donc le Trésor public à élaborer, sous l’impulsion de son directeur général, un plan de mobilisation des financements qui s’appuie sur toutes les opportunités offertes par les marchés et conformes aux engagements pris avec nos partenaires techniques et financiers », a-t-il déclaré.
Adama Coulibaly a aussi enjoint la Direction générale de l’Économie, et son directeur général, à prendre les dispositions nécessaires aux fins de coordonner efficacement les différentes actions, en relation avec les sectoriels. Car cette année devra permettre de consolider les acquis du programme économique et financier convenu avec le Fmi et mis en œuvre depuis trois ans. «Deux revues seront réalisées à cet effet en vue d’évaluer la bonne exécution des réformes convenues de commun accord. Nous devons donc nous atteler à l’exécution, dans les délais, des différentes mesures adoptées au titre de ce programme. Un suivi régulier devra donc être fait pour atteindre des résultats qui rassurent à la fois nos concitoyens ainsi que nos partenaires », a-t-il mentionné.
Par ailleurs, le ministre de l’Économie et des Finances a exhorté ses collaborateurs à exécuter toutes les diligences nécessaires afin de mettre en œuvre la réforme monétaire engagée au plan communautaire. Et aussi faire en sorte que les actions de son ministère permettent à la Côte d’Ivoire de jouer son rôle de leadership régional, en impulsant la dynamique d’intégration économique et plus particulièrement monétaire.
Bilan 2019Auparavant, Adama Coulibaly a fait un bilan sommaire des actions de son ministère durant l’année écoulée. Pour financer les programmes du gouvernement, le ministère de l’Économie et des Finances, à travers le Trésor public, a mobilisé à fin décembre 2019, un montant de 1 486,6 milliards pour un objectif de 1371,5 milliards de francs Cfa. Cela, dans un environnement économique maîtrisé tel que le confirment les évaluations faites par le Fmi du programme économique et financier conclu avec le gouvernement.
« Le défi majeurétait d’assurer la clôture de ce programme conclu en 2016 avec le Fonds monétaire international et dont la fin était prévue en décembre 2019. L’engagement de tous les acteurs et la conjugaison des efforts à tous les niveaux nous ont permis de réaliser deux revues concluantes, qui ont conduit au décaissement de 266,2 millions de dollars, soit environ 159,2 milliards de FCfa. Ces revues ont confirmé les efforts de consolidation de nos finances publiques, avec notamment une analyse de la Viabilité de la Dette publique réalisée par le Fmi et qui a conclu à un risque de surendettement modéré de notre pays. Au regard de ces résultats et dans le souci de poursuivre les efforts en matière de réformes économiques et financières, les autorités ont obtenu l’extension dudit programme sur une période supplémentaire d’une année, soit en fin décembre 2020 », a expliqué Adama Coulibaly.
Par ailleurs, afin de permettre aux Pme de développer leurs activités, l’accent a été mis sur le règlement de la dette intérieure, plus particulièrement de la dette fournisseurs. Ainsi, plus de 913,41 milliards de francs Cfa, ont été réglés au profit de 6947 fournisseurs, selon le ministre. «Ces réalisations, ainsi que celles qui n’ont pas été mentionnées, ont permis à notre ministère d’exécuter le Plan d’actions prioritaires du gouvernement en son volet «Économie et Finances» à hauteur de 93% ».
Ces performances tangibles ont fortement contribué à maintenir le dynamisme de notre économie, avec un taux de croissance du Pib à fin 2019 qui devrait ressortir à 7,5% contre 7,4% en 2018, dans un contexte de maîtrise de l’inflation en dessous de 2%, a soutenu M. Coulibaly. Il a rassuré sur les perspectives de l’Économie, notamment l’année 2020 qui devrait ressortir avec un taux de croissance du Pib de 7,3%.
S’agissant de la mobilisation des ressources, le ministre de l’Économie et des Finances a rappelé que la poursuite de la mise en œuvre du Programme social du gouvernement et des grands chantiers prioritaires requiert des financements importants. Aussi son département doit-il prendre les dispositions nécessaires à la mobilisation, sur les marchés financiers, des ressources nécessaires, conformément à la Stratégie de gestion de la dette à moyen terme (Sdmt), afin de garantir la soutenabilité de la dette publique. Le montant des ressources à mobiliser en 2020 est de 1494 milliards de francs Cfa. «J’engage donc le Trésor public à élaborer, sous l’impulsion de son directeur général, un plan de mobilisation des financements qui s’appuie sur toutes les opportunités offertes par les marchés et conformes aux engagements pris avec nos partenaires techniques et financiers », a-t-il déclaré.
Adama Coulibaly a aussi enjoint la Direction générale de l’Économie, et son directeur général, à prendre les dispositions nécessaires aux fins de coordonner efficacement les différentes actions, en relation avec les sectoriels. Car cette année devra permettre de consolider les acquis du programme économique et financier convenu avec le Fmi et mis en œuvre depuis trois ans. «Deux revues seront réalisées à cet effet en vue d’évaluer la bonne exécution des réformes convenues de commun accord. Nous devons donc nous atteler à l’exécution, dans les délais, des différentes mesures adoptées au titre de ce programme. Un suivi régulier devra donc être fait pour atteindre des résultats qui rassurent à la fois nos concitoyens ainsi que nos partenaires », a-t-il mentionné.
Par ailleurs, le ministre de l’Économie et des Finances a exhorté ses collaborateurs à exécuter toutes les diligences nécessaires afin de mettre en œuvre la réforme monétaire engagée au plan communautaire. Et aussi faire en sorte que les actions de son ministère permettent à la Côte d’Ivoire de jouer son rôle de leadership régional, en impulsant la dynamique d’intégration économique et plus particulièrement monétaire.
Bilan 2019Auparavant, Adama Coulibaly a fait un bilan sommaire des actions de son ministère durant l’année écoulée. Pour financer les programmes du gouvernement, le ministère de l’Économie et des Finances, à travers le Trésor public, a mobilisé à fin décembre 2019, un montant de 1 486,6 milliards pour un objectif de 1371,5 milliards de francs Cfa. Cela, dans un environnement économique maîtrisé tel que le confirment les évaluations faites par le Fmi du programme économique et financier conclu avec le gouvernement.
« Le défi majeurétait d’assurer la clôture de ce programme conclu en 2016 avec le Fonds monétaire international et dont la fin était prévue en décembre 2019. L’engagement de tous les acteurs et la conjugaison des efforts à tous les niveaux nous ont permis de réaliser deux revues concluantes, qui ont conduit au décaissement de 266,2 millions de dollars, soit environ 159,2 milliards de FCfa. Ces revues ont confirmé les efforts de consolidation de nos finances publiques, avec notamment une analyse de la Viabilité de la Dette publique réalisée par le Fmi et qui a conclu à un risque de surendettement modéré de notre pays. Au regard de ces résultats et dans le souci de poursuivre les efforts en matière de réformes économiques et financières, les autorités ont obtenu l’extension dudit programme sur une période supplémentaire d’une année, soit en fin décembre 2020 », a expliqué Adama Coulibaly.
Par ailleurs, afin de permettre aux Pme de développer leurs activités, l’accent a été mis sur le règlement de la dette intérieure, plus particulièrement de la dette fournisseurs. Ainsi, plus de 913,41 milliards de francs Cfa, ont été réglés au profit de 6947 fournisseurs, selon le ministre. «Ces réalisations, ainsi que celles qui n’ont pas été mentionnées, ont permis à notre ministère d’exécuter le Plan d’actions prioritaires du gouvernement en son volet «Économie et Finances» à hauteur de 93% ».
Ces performances tangibles ont fortement contribué à maintenir le dynamisme de notre économie, avec un taux de croissance du Pib à fin 2019 qui devrait ressortir à 7,5% contre 7,4% en 2018, dans un contexte de maîtrise de l’inflation en dessous de 2%, a soutenu M. Coulibaly. Il a rassuré sur les perspectives de l’Économie, notamment l’année 2020 qui devrait ressortir avec un taux de croissance du Pib de 7,3%.