Alépé : Les populations sensibilisées au paiement des impôts

Les responsables locaux des impots d'Alépé ont exhorté les populations à payer leurs impots. (DR)
Les responsables locaux des impots d'Alépé ont exhorté les populations à payer leurs impots. (DR)
Les responsables locaux des impots d'Alépé ont exhorté les populations à payer leurs impots. (DR)

Alépé : Les populations sensibilisées au paiement des impôts

Le 10/01/20 à 12:47
modifié 10/01/20 à 12:47
Le centre des impôts de la localité a initié le 9 janvier 2020, dans la cour de la mairie, une séance de sensibilisation.
Le centre des impôts d’Alépé a initié le 9 janvier 2020, dans la cour de la mairie de ladite commune, une séance de sensibilisation des populations au paiement des impôts. Tour à tour, Edoua Elisabeth directrice régionale des impôts d’Abidjan-Nord 5 assurant l’intérim du directeur régional d’Abidjan-Nord 2 (Abobo, Anyama, Alépé), Allou Kacou Innocent, chef du service d’Assiettes d’Alépé et Adjoumani Kouassi Marc, régisseur des recettes des impôts d’Alépé, ont expliqué l’importance des impôts.

Ils ont rappelé que l’impôt permet de juger tout citoyen vis-à-vis de ses devoirs. Il permet de donner à l’Etat les moyens pour déployer sa politique de développement économique, social et même culturel. Ils ont par conséquent invité les différentes couches sociales à les payer. « Toute personne exerçant une activité économique, qui possède un bien immeuble (terrain, maison), etc. devra se déclarer au service des impôts », ont-ils insisté.

Edoua Elisabeth a particulièrement demandé à tous les contribuables de ne pas avoir peur des impôts. Séance tenante, des simulations ont été faites pour montrer à tous que contrairement à ce qui se dit, l’impôt est à la portée de tous pourvu qu’on s’y prenne tôt pour le payer.

Abou Biessan Olivier, l’un des responsables des syndicats des transporteurs d’Alépé, a, pour sa part, plaidé pour que les taxis-brousse, communément appelés wôrô-wôrô, ne paient pas le même montant de patente que ceux d’Abidjan ou ailleurs tout simplement parce que leurs recettes journalières tournent seulement autour de 5000 FCfa.

Edoua Elisabeth a promis transmettre cette doléance en conseillant toutefois de s’adresser au député de la circonscription qui pourra poser sa préoccupation à l’hémicycle.


Le 10/01/20 à 12:47
modifié 10/01/20 à 12:47