Paix et sécurité au Burkina Faso: Les appels des politiques

A l’instar du chef du Parlement burkinabè, Alassane Sakandé, les politiques ont appelé à la solidarité et à l’union sacrée des Burkinabè.(Dr)
A l’instar du chef du Parlement burkinabè, Alassane Sakandé, les politiques ont appelé à la solidarité et à l’union sacrée des Burkinabè.(Dr)
A l’instar du chef du Parlement burkinabè, Alassane Sakandé, les politiques ont appelé à la solidarité et à l’union sacrée des Burkinabè.(Dr)

Paix et sécurité au Burkina Faso: Les appels des politiques

L’année 2019 a été assez éprouvante pour les Burkinabè sur le plan sécuritaire. C’est dire que la paix et la sécurité sont les vœux les plus chers des Burkinabè et notamment des hommes politiques.

Dans son message de nouvel an, le Président du Faso, Roch Kaboré, a appelé à l’esprit de sacrifice, de solidarité, et d’amour de la patrie pour opposer « à l’ennemi la résistance qu’il faut, et faire face héroïquement à notre destin ».

C’est également ce message de solidarité qui a été lancé par le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, qui a exhorté les Burkinabè à « transcender leurs différences de toutes natures afin de réaliser la nécessaire union sacrée ».

Pour l’opposition politique, la sécurité, la réconciliation nationale et la résilience sont nécessaires face aux épreuves. Appelant aussi à l’union sacrée autour de la nation, dont les Forces de défense et de sécurité, elle a indiqué qu’un accord politique sera signé entre tous les partis de l’opposition afin de « conquérir et gérer ensemble » le pouvoir d’État.

Pour sa part, le Congrès pour la démocratie et le progrès (Cdp), ancien parti au pouvoir, a souhaité que l’année 2020 soit celle de la réconciliation des Burkinabè avec eux-mêmes. Par ailleurs, le parti de l’ancien président Blaise Compaoré a lancé un appel au retour de tous les exilés politiques de notre pays, afin de favoriser cette réconciliation.

C’est également le cas de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (Adf/Rda) de Me Gilbert Noël Ouédraogo qui trouve que la question de la réconciliation nationale demeure un « grand chantier incontournable ».