Institut national supérieur des arts et de l‘action culturelle. Il est 19h. A la salle Bitty Moro, ils sont trois. Trois figures de proue du théâtre et de la danse que sont Jean Paul Méhansio, Gbessi Adji et Missi N’Dri. L’espace est noir de monde. Sur la scène, les acteurs suscités retiennent l’attention par la force des textes, la diction impeccable et davantage, par leur remarquable expression corporelle. Avec eux plusieurs faits sont relatés.

Dans une mise en scène de Luis Marquès, la légende de Soudiata est revisitée mais surtout actualisée et adaptée à une écriture théâtrale des temps modernes offerte au public sous le titre de « Soundiata le contemporain ». Quelques heures avant le jeu scénique de cet impressionnant trio, le public a eu droit à une représentation de « La danse des Komian », par la compagnie Dumalé de Herman Yao Nikoko.

Une pièce qui reproduit les rites et les actes de transe de ces médecins du milieu traditionnel africain. C’était le 27 décembre dernier à l‘Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac), à l’occasion de la première édition des Grands ateliers de la danse à Abidjan (Gada). Organisés les 26 et 27 décembre dans différents espaces culturels d’Abidjan, notamment au centre culturel d’Abobo, avec un point central à l’Insaac.

Selon Jean-Paul Méhansio, les Gada se donnent pour ambition d’assurer la transmission du savoir. A côté du secret des danses patrimoniales concocté par la compagnie dumalé, quatre styles de danse ont été présentés pour cette édition. Il s’agit de l’afropeps, l'afro-mix décalé, la danse