La direction exécutive du Rhdp a donné d’amples informations aux diplomates. (DR)
La direction exécutive du Rhdp a donné d’amples informations aux diplomates. (DR)
Tentative de coup d’État : Le Rhdp informe et rassure le corps diplomatique
La direction exécutive du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a échangé avec le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire le 27 décembre, à Sofitel Hôtel Ivoire.
Tous les groupes géographiques étaient représentés à la rencontre que le Rhdp a eue vendredi, à l’Hôtel Ivoire, conduits par l’ambassadeur de la Rd Congo en Côte d’Ivoire, par ailleurs doyen d’âge par intérim du corps diplomatique, Mme Isabelle Iboula. La directrice exécutive adjointe chargée des relations extérieures, qui a initié depuis quelques mois une plateforme d’échanges avec les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accrédités en Côte d’Ivoire, a évoqué avec ses hôtes l’actualité brûlante. Notamment le retour manqué de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, en Côte d’Ivoire et le mandat d’arrêt international lancé contre lui pour tentative de déstabilisation du pays et détournement de deniers publics.
Le directeur exécutif du Rhdp, le ministre Adama Bictogo, qui délivrait un message du président du directoire du parti, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, a révélé que le gouvernement a pris toutes les dispositions pour assurer convenablement la sécurité de l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire. « Le rôle du gouvernement, c’est de veiller à la sécurité des personnes et des biens. Soyez rassurés, il se donne les moyens d’assurer convenablement ses missions.
La sécurité a été renforcée et nous travaillons à faire en sorte que la paix soit maintenue», a-t-il affirmé, en martelant qu’il ne s’agit nullement d’un acharnement contre un candidat déclaré à la présidentielle de 2020, comme tente de faire croire le mis en cause.
Il a précisé que c’est l’ancien président de l’Assemblée nationale qui a lui-même détourné son avion vers le Ghana, alors qu’il était attendu à Abidjan pour être entendu sur des faits qui lui étaient reprochés. « C’est vrai qu’il n’y avait pas eu de communication ni du gouvernement ni de la justice, mais les faits reprochés à l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, lui avaient été signifiés. Il savait qu’il devait répondre devant la justice, une fois en Côte d’Ivoire», a déclaré Adama Bictogo. Il soutient que pour le Rhdp, les armes découvertes à Bouaké, lors des mutineries de 2017, à Abidjan à Assinie et ailleurs est une preuve qu’un coup d’État était en préparation.
Selon l’intervenant, les députés proches du mis en cause et les cadres de son parti ont été mis aux arrêts pour avoir diffusé de fausses informations tendant à faire croire que le gouvernement empêchait l’arrivée de leur leader, de sorte à susciter un soulèvement de leurs militants, dans cette période où les manifestations publiques sont interdites. « Ils projetaient donc une insurrection certaine», a déclaré le directeur exécutif du Rhdp. Qui rappelle qu’il y a 6 à 7 mois, Guillaume Soro, alors qu’il annonçait sa candidature à l’élection présidentielle de 2020, avait affirmé que le pays pouvait brûler si l’on maintenait la Commission électorale indépendante (Cei) en l’état.
Aussi trouve-t-il suspect que ses alliés de l’opposition et lui parlent de plus en plus de la mise en place d’une transition politique, alors que les institutions sont bien en place et que le pays est bien gouverné. « Guillaume Soro est le chef de file de cette déstabilisation devant conduire à une transition politique », soutient-il.
« Ce qui se passe est grave, avec des tentatives d’atteinte à la sûreté de l’État, des découvertes de caches d’armes, des aveux d’actions subversives visant la sécurité des populations, des territoires, des institutions et particulièrement le Chef de l’État », a déclaré, pour sa part, Anne Ouloto, la directrice exécutive adjointe chargée des relations extérieures.
Concernant le détournement de deniers publics, la direction du Rhdp précise que c’est la tentative d’enregistrer, en cette année 2019, au nom d’une société détenue par Soul to Soul et d’autres proches de Soro, une maison acquise avec l’argent du contribuable, donc avec des fonds sortis du Trésor public en 2008, qui a attiré l’attention de l’agent judiciaire du Trésor. Celui-ci a aussitôt alerté l’autorité. «En procédant ainsi pour garder par devers lui un bien devant servir de résidence aux Premiers ministres, Guillaume Soro tombe sous le coup de la loi», soutient Adama Bictogo. Il avait à ses côtés les ministres Sidiki Konaté, Paulin Claude Danho et bien d’autres cadres du Rhdp.
La sécurité a été renforcée et nous travaillons à faire en sorte que la paix soit maintenue», a-t-il affirmé, en martelant qu’il ne s’agit nullement d’un acharnement contre un candidat déclaré à la présidentielle de 2020, comme tente de faire croire le mis en cause.
Il a précisé que c’est l’ancien président de l’Assemblée nationale qui a lui-même détourné son avion vers le Ghana, alors qu’il était attendu à Abidjan pour être entendu sur des faits qui lui étaient reprochés. « C’est vrai qu’il n’y avait pas eu de communication ni du gouvernement ni de la justice, mais les faits reprochés à l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, lui avaient été signifiés. Il savait qu’il devait répondre devant la justice, une fois en Côte d’Ivoire», a déclaré Adama Bictogo. Il soutient que pour le Rhdp, les armes découvertes à Bouaké, lors des mutineries de 2017, à Abidjan à Assinie et ailleurs est une preuve qu’un coup d’État était en préparation.
Selon l’intervenant, les députés proches du mis en cause et les cadres de son parti ont été mis aux arrêts pour avoir diffusé de fausses informations tendant à faire croire que le gouvernement empêchait l’arrivée de leur leader, de sorte à susciter un soulèvement de leurs militants, dans cette période où les manifestations publiques sont interdites. « Ils projetaient donc une insurrection certaine», a déclaré le directeur exécutif du Rhdp. Qui rappelle qu’il y a 6 à 7 mois, Guillaume Soro, alors qu’il annonçait sa candidature à l’élection présidentielle de 2020, avait affirmé que le pays pouvait brûler si l’on maintenait la Commission électorale indépendante (Cei) en l’état.
Aussi trouve-t-il suspect que ses alliés de l’opposition et lui parlent de plus en plus de la mise en place d’une transition politique, alors que les institutions sont bien en place et que le pays est bien gouverné. « Guillaume Soro est le chef de file de cette déstabilisation devant conduire à une transition politique », soutient-il.
« Ce qui se passe est grave, avec des tentatives d’atteinte à la sûreté de l’État, des découvertes de caches d’armes, des aveux d’actions subversives visant la sécurité des populations, des territoires, des institutions et particulièrement le Chef de l’État », a déclaré, pour sa part, Anne Ouloto, la directrice exécutive adjointe chargée des relations extérieures.
Concernant le détournement de deniers publics, la direction du Rhdp précise que c’est la tentative d’enregistrer, en cette année 2019, au nom d’une société détenue par Soul to Soul et d’autres proches de Soro, une maison acquise avec l’argent du contribuable, donc avec des fonds sortis du Trésor public en 2008, qui a attiré l’attention de l’agent judiciaire du Trésor. Celui-ci a aussitôt alerté l’autorité. «En procédant ainsi pour garder par devers lui un bien devant servir de résidence aux Premiers ministres, Guillaume Soro tombe sous le coup de la loi», soutient Adama Bictogo. Il avait à ses côtés les ministres Sidiki Konaté, Paulin Claude Danho et bien d’autres cadres du Rhdp.