Les tracasseries routières : Les populations de Noé sensibilisées

L'équipe de sensibilisation s'est prêtée à une photo de famille pour la prospérité.(DR)
L'équipe de sensibilisation s'est prêtée à une photo de famille pour la prospérité.(DR)
L'équipe de sensibilisation s'est prêtée à une photo de famille pour la prospérité.(DR)

Les tracasseries routières : Les populations de Noé sensibilisées

Le 26/12/19 à 16:30
modifié 26/12/19 à 16:30
Une Campagne de sensibilisation a été lancée le samedi 21 décembre à la frontière ivoiro-ghanéenne
Les populations de la localité de Noé, dans la sous-préfecture d’Adiaké à la frontière de la Côte d’Ivoire et du Ghana, ont été la cible du lancement de la Campagne de sensibilisation pour un commerce sans violences faites aux femmes et respectueux des règles de libre circulation des biens sur le corridor Abidjan-Lagos. C’était le samedi 21 décembre 2019, dans ladite localité.

A l’initiative de WILDAF Afrique de l’ouest (Women in law and developpement in Africa, en français : Femmes, Droits et Développement en Afrique), et dans le cadre du Programme d’appui pour la libre circulation des produits agricoles en Afrique de l’ouest, une délégation de la section ivoirienne de cette Ong internationale de défense des droits des femmes s’est rendue, samedi, à Noé.

Elle était composée de Mme Emilie Sékongo Bassin (secrétaire générale), Mme Guidy Simone, chargée des finances, Mme KOFFI Marie Chantal, conférencière...

La journée du samedi a consisté, pour la délégation conduite par Mme Emilie Sékongo-Bassin, de participer à une émission-radio sur la problématique de la lutte contre les tracasseries routières des commerçantes aux frontières.

Ensuite, une visite a été rendue à l’épouse du chef du village de Noé, Mme Kablantchi, puis des rencontres d’information et de sensibilisation ont été faites à l’endroit des autorités policières et douanières et des femmes commerçantes.

On retient de ces interventions que les tracasseries routières aux frontières constituent une réelle entrave et une violation des droits socio-économiques des commerçantes. Une situation due selon les intervenantes, à l’ignorance des femmes victimes et le caractère informel de leurs activités, ainsi qu’à la forte propension à la corruption aux frontières... Comme solution, elles préconisent la sensibilisation des femmes et des acteurs de sécurité et de douanes, de même que l’application des textes de la CEDEAO qui préconisent, entre autres, la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace régional.

La campagne lancée samedi durera un mois et se déroulera concomitamment sur l’ensemble des pays de l’espace CEDEAO.


Le 26/12/19 à 16:30
modifié 26/12/19 à 16:30