L’histoire de Bella Mondo remonte à l’an 2007. 12 ans après la création de cet orchestre exclusivement féminin en Côte d'Ivoire, l’équipe dirigeante pense déjà à la relève.

« Pour tous les passionnés de musique, Bella Mondo rime avec innovation et rupture avec un univers musical essentiellement dominé par les hommes. De la guitare électrique à la batterie, en passant par le piano et le chant, les jeunes femmes sont bien calées. Il nous faut donc maintenir le cap », a confié Dominique Tahi, le manager du groupe.

Afin d’assurer la continuité de la machine, Dominique Tahi et Jean-Jacques Nangy (Coach et directeur technique) ont auditionné depuis plusieurs mois des jeunes filles désireuses de faire de la musique. Lundi dernier, les nouvelles recrues, une dizaine de filles, dont l’âge oscille entre 17 et 25 ans, ont été présentées aux férus de cet orchestre, à la Fondation Bella Mondo, à Cocody-Riviera.

Il ressort de cette cérémonie de présentation que la quasi-totalité des nouvelles recrues sont de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (l’Insaac). Prisca Allou, bassiste, par ailleurs présidente de la Fondation, soutient que ces ”dix amazones” sauront hisser le niveau de l’orchestre et ne souffriront pas de discriminations basées sur le genre et autres préjugés. Séverine Ogoa (chanteuse), Loua Ayé ( pianiste), Deborah Naky (pianiste), Essia Guei ( chanteuse), Kossonou Abiba ( guitariste), Leslie Amani ( Bassiste), Marie Noël Attiwa ( bassiste) , Yasmine Oyedou (chanteuse ) et Marie Siaba (saxophoniste), après avoir sublimé les scènes ivoiriennes et internationales, envisagent de faire une pause pour des raisons, soit professionnelles, soit conjugales. C’est tout le sens de cette opération de jouvence de l’orchestre Bella Mondo.