Situation socio-politique : Les acteurs politiques invités au respect de la séparation des pouvoirs

Les responsables de la POECI dont le PCA, l'Imam Ibrahima Koné (au centre). (Aip)
Les responsables de la POECI dont le PCA, l'Imam Ibrahima Koné (au centre). (Aip)
Les responsables de la POECI dont le PCA, l'Imam Ibrahima Koné (au centre). (Aip)

Situation socio-politique : Les acteurs politiques invités au respect de la séparation des pouvoirs

Par (AIP)
Le 26/12/19 à 09:16
modifié 26/12/19 à 09:16
La Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (POECI), dans un communiqué signé de son président du conseil d’administration, Imam Ibrahima Koné, appelle les autorités politiques et les autorités judiciaires à respecter la séparation des pouvoirs afin de ne pas donner le sentiment aux populations que le pouvoir politique s’immisce dans les questions judiciaires.

Devant la situation socio-politique tendue au regard de l’actualité en Côte d’Ivoire, l’Imam Ibrahima Koné dit observer « des actes contraires aux principes démocratiques » qui peuvent entraîner une implosion sociale et faire place à des remous sociaux.

La POECI rappelle aux autorités ivoiriennes leur engagement et l’obligation de garantir les Droits et les libertés de tous les citoyens et des personnes vivant dans le pays conformément à la Constitution ivoirienne du 8 novembre 2016 et du pacte international des droits civils et politiques.

Pour cela, cette plateforme de la société civile demande au gouvernement d’ouvrir un dialogue national pour stabiliser toutes les réformes nécessaires à l’organisation du prochain cycle électoral en vue de garantir un climat de paix et de stabilité politique pour un processus électoral de 2020 transparent, inclusif et apaisé.

Elle encourage aussi les partis politiques à privilégier le dialogue et la concertation comme mode de revendication en appelant leurs militantes et militants au calme et à la retenue « pour préserver la paix et les acquis démocratiques ».

Le gouvernement a interdit toute manifestation populaire à caractère politique dans le district d’Abidjan jusqu’au 5 janvier 2020. Ce qui a eu pour conséquence l’annulation d’un meeting de l’opposition le 21 décembre et un rassemblement des partisans de l’ancien Premier ministre, Guillaume Soro pour l’accueil, lundi, de leur mentor qui devait regagner le pays après un séjour à l’extérieur. Cette situation a occasionné l’arrestation de 15 de ses partisans dont des députés.


Par (AIP)
Le 26/12/19 à 09:16
modifié 26/12/19 à 09:16