Cei/Aimée Zebeyoux : « On ne peut pas demander à l’État de se retirer de l’institution »

Aimée Zebeyoux, Secrétaire d’État chargée des droits de l’homme (au centre). (DR)
Aimée Zebeyoux, Secrétaire d’État chargée des droits de l’homme (au centre). (DR)
Aimée Zebeyoux, Secrétaire d’État chargée des droits de l’homme (au centre). (DR)

Cei/Aimée Zebeyoux : « On ne peut pas demander à l’État de se retirer de l’institution »

Le 24/12/19 à 01:23
modifié 24/12/19 à 01:23
Juridiquement, il est impossible à l’Etat de se retirer de l’institution en charge de l’organisation des élections, soutient la secrétaire d’État en charge des droits de l’homme.
Aux partis politiques de l’opposition qui demandent une recomposition de la Cei, la Secrétaire d’État en charge des droits de l’homme soutient qu’on ne peut demander à l’État de Côte d’Ivoire de se soustraire de la Cei. « On ne peut demander à l’État de se retirer de l’institution », a-t-elle déclaré, au cours d’une rencontre d’échanges, au siège annexe du Rhdp, à Cocody, à la rue Lepic.

« Le Président représente la nation. La Cei ne peut pas se substituer à l’État, garant de l’intérêt national », a-t-elle expliqué, au cours de cette rencontre qui a porté sur le thème « la Cour des droits de l’homme et des peuples et son ordonnance du 28 novembre 2019 relative à l’affaire de la recomposition de la Cei ». Elle a ajouté que, c’est pour se conformer à certaines normes internationales, en matière de bonne gouvernance, que l’État a concédé une parcelle de son pouvoir à la Cei.

Au terme de la rencontre, la secrétaire d’État a affirmé que ce n’est pas à la Cei qu’on gagne les élections. « La Cei n’est qu’un organe technique. Les partis politiques doivent bien former leurs militants. La formation des membres des bureaux de vote est très importante. Toutes les formations politiques doivent bien les former. Le code électoral doit être parfaitement maîtrisé. Ainsi que la Constitution », a-t-elle exhorté.

Elle a, en outre, affirmé que le secrétariat d’État qu’elle dirige est prêt à donner les formations qu’il faut pour permettre à tous les partis politiques d’avoir une parfaite maîtrise des rouages de l’organisation des élections. Plusieurs autres intervenants se sont aussi prononcés sur le thème, en invitant les militants à mieux s’informer, pour servir de relais au parti.


Le 24/12/19 à 01:23
modifié 24/12/19 à 01:23