Les populations heureuses ont immortalisé l'événement avec les autorités. (C. Kazoni)

Mariatou Koné, ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, était dans la capitale Kôdê, dimanche, pour procéder à l’inauguration de ces deux infrastructures. Elle avait à ses côtés, Sidi Tiémoko Touré, ministre de la Communication et des Médias, par ailleurs député de Béoumi.

S’exprimant, la ministre Mariatou Koné dit être heureuse de retrouver Béoumi et Marabadiassa dans une atmosphère d’apaisement et de paix. « En juin lorsque le feu couvait encore et que nous étions venues pour l’éteindre, nous étions loin de cette atmosphère de calme retrouvée. Je suis heureuse de voir baoulé et malinké assis côte à côte main dans la main », a-t-elle salué.

Pour l’émissaire du gouvernement, ces centres culturels ont été construits pour consolider cette paix retrouvée. « Aucun développement n’est possible sans la paix, la cohésion et la stabilité », a-t-elle souligné. Avant d’inviter les filles et fils de ces localités à s’inscrire dans le « vivre ensemble » pour que l’élection présidentielle en 2020 se déroule dans le calme.

Pour sa part, le ministre Sidi Touré a tenu à saluer l’engagement personnel de sa collègue dans la résolution de la crise qui a secoué Béoumi et Marabadiassa. « L’inauguration de ces centres culturels construits à travers le fonds de solidarité qui a été mis en place par le gouvernement grâce à votre initiative est la preuve, une fois de plus, de votre engagement personnel au retour de la paix ici », a-t-il indiqué.

Pose de la première pour la construction de la stèle en mémoire des personnes décédées lors du conflit. (DR)

Le plus grand bénéficiaire de ces actions de paix et de cohésion, c’est Jean Marc Kouassi, maire de Béoumi et ses administrés. Aussi, il a tenu à rendre un hommage mérité aux ministres Mariatou Koné et Sidi Touré qui n’ont ménagé aucun effort pour le retour de la paix. Non sans associer à ses remerciements, le Président de la République, le Premier ministre et le gouvernement.

Après quoi, les deux ministres ont posé la première pierre d’une stèle non loin du centre polyvalent Alassane Ouattara, en mémoire des victimes de la crise intercommunautaire. Qui a été suivie par la coupure du ruban symbolisant l’ouverture officielle des portes de ces centres culturels aux populations. Cerise sur le gâteau, ces centres culturels qui ont coûté plus de 79 millions de FCfa ont été équipés de 200 chaises chacun, d’un ordinateur, d’un projecteur et d’une sonorisation.