La lutte contre le terrorisme a été débattue lors du réveillon. (DR)
Macron depuis Port-Bouët: «La France est fière d’avoir pris toute sa part pour aider ce pays frère»
« Aujourd’hui et il faut s’en féliciter, la Côte d’Ivoire a renoué avec la paix et la stabilité. Nous savons combien c’est un trésor fragile. La France est fière d’avoir pris toute sa part pour aider ce pays frère à surmonter cette épreuve », a martelé le président français Emmanuel Macron, hier soir à Abidjan. Le Président français s’est dit « fier » aussi de la contribution de ses forces dans la lutte contre la menace terroriste au niveau de la force Barkhane au Mali et au sein du G5 Sahel.
Emmanuel Macron s’adressait aux forces françaises de Côte d’Ivoire sur la base de Port-Bouët où il partageait le dîner de Noël. Il s’est « incliné » sur la mémoire des 27 soldats français de l’opération Licorne morts dans l’accomplissement de leur mission.
« Les Français n’oublient pas leur sacrifice », a-t-il dit. Dimanche, 9 soldats tués le 6 novembre 2004 à Bouaké dans l’opération « Dignité » seront honorés par le Président français et le Chef de l’État Alassane Ouattara.
« Ici, dans ce camp de Port-Bouët, qui a vécu des moments de tensions, je veux rendre hommage à tous ceux qui avaient alors participé à la sécurité de nos amis ivoiriens, à la protection de nos ressortissants et à l’évacuation de plusieurs milliers d’entre eux comme de nombreux ressortissants étrangers », a-t-il dit, rappelant la période de crise qu’a connue la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011.
« Avec le traité du 26 janvier 2012, notre relation s’est consolidée. Et je veux ici à ce titre remercier les autorités ivoiriennes pour leur vigilance en faveur de la sécurité et du bien-être de la communauté française en Côte d’Ivoire », a ajouté M. Macron.
Fêter Noël avec ses troupes est son choix. Et il l’a dit hier, au milieu de ses troupes.
En venant à Abidjan, dans cette base provisionnée, il dit avoir voulu « mettre à l’honneur les forces provisionnées » et « marquer l’importance de la contribution » de ces forces françaises en Côte d’Ivoire dans la conduite et aux succès de la coopération et des opérations dans la zone.
« Tout ceci ne serait pas possible sans les puissants liens historiques que la France et la République de Côte d’Ivoire entretiennent, qui prennent leurs sources dans une proximité ancienne mais que nous ne cessons de développer comme des fils qui tissent une histoire commune », s’en réjouit-il.
« Je veux ce soir, avant tout, rendre hommage au Président Ouattara et le remercier pour son accueil. Le partenariat stratégique que nous avons bâti ensemble depuis 2012 dans le respect mutuel est fort et solide. Il répond aux priorités de nos deux pays dans la région et à la volonté de la France de contribuer au renforcement du système de sécurité collective en Afrique afin de construire la paix, une sécurité durable en Afrique mais aussi en Europe. Car nos destins sont liés », assure M. Macron, qui avertit : « Si nous laissons prospérer la menace, elle nous touchera aussi ». Le Chef d’État français a également dit sa gratitude aux militaires ivoiriens pour leur bonne collaboration avec les troupes françaises.
Entre écueils passés et nostalgie des liens historiques indéniables, le numéro un français assume totalement l’histoire mais veut désormais bâtir des relations « à hauteur d’homme » avec l’Afrique.
« Les Français n’oublient pas leur sacrifice », a-t-il dit. Dimanche, 9 soldats tués le 6 novembre 2004 à Bouaké dans l’opération « Dignité » seront honorés par le Président français et le Chef de l’État Alassane Ouattara.
« Ici, dans ce camp de Port-Bouët, qui a vécu des moments de tensions, je veux rendre hommage à tous ceux qui avaient alors participé à la sécurité de nos amis ivoiriens, à la protection de nos ressortissants et à l’évacuation de plusieurs milliers d’entre eux comme de nombreux ressortissants étrangers », a-t-il dit, rappelant la période de crise qu’a connue la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011.
« Avec le traité du 26 janvier 2012, notre relation s’est consolidée. Et je veux ici à ce titre remercier les autorités ivoiriennes pour leur vigilance en faveur de la sécurité et du bien-être de la communauté française en Côte d’Ivoire », a ajouté M. Macron.
Fêter Noël avec ses troupes est son choix. Et il l’a dit hier, au milieu de ses troupes.
En venant à Abidjan, dans cette base provisionnée, il dit avoir voulu « mettre à l’honneur les forces provisionnées » et « marquer l’importance de la contribution » de ces forces françaises en Côte d’Ivoire dans la conduite et aux succès de la coopération et des opérations dans la zone.
« Tout ceci ne serait pas possible sans les puissants liens historiques que la France et la République de Côte d’Ivoire entretiennent, qui prennent leurs sources dans une proximité ancienne mais que nous ne cessons de développer comme des fils qui tissent une histoire commune », s’en réjouit-il.
« Je veux ce soir, avant tout, rendre hommage au Président Ouattara et le remercier pour son accueil. Le partenariat stratégique que nous avons bâti ensemble depuis 2012 dans le respect mutuel est fort et solide. Il répond aux priorités de nos deux pays dans la région et à la volonté de la France de contribuer au renforcement du système de sécurité collective en Afrique afin de construire la paix, une sécurité durable en Afrique mais aussi en Europe. Car nos destins sont liés », assure M. Macron, qui avertit : « Si nous laissons prospérer la menace, elle nous touchera aussi ». Le Chef d’État français a également dit sa gratitude aux militaires ivoiriens pour leur bonne collaboration avec les troupes françaises.
Entre écueils passés et nostalgie des liens historiques indéniables, le numéro un français assume totalement l’histoire mais veut désormais bâtir des relations « à hauteur d’homme » avec l’Afrique.