Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l'homme. (Ph: Dr )
Droits de l'Homme: Le Conseil national se penche sur la communication en période électorale
Les débats qui ont suivi l’exposé, très riches du reste, ont porté surtout sur les nouveaux médias. «Les réseaux sociaux sont aujourd’hui un mal nécessaire », affirme Sangaré Abdoulaye. Il a donc fait savoir, à juste titre, qu’il ne faut pas les négliger, mais leur accorder la place qui leur revient de droit dans le système de communication mis en place pour parer à toute éventualité: «Il faut faire de la veille en permanence, comme on a pris l’habitude de faire la revue de presse».
Le conférencier a déploré le fait de voir la communication comme la cinquième roue de la charrette. Pour lui, « elle se trouve au départ et à l’arrivée de toute action humaine. Elle doit donc se faire tous azimuts. Il faut l’optimiser au maximum », a-t-il exhorté.
«L’implication des institutions des droits de l’homme dans les processus électoraux pour des élections transparentes, inclusives et apaisées, basées sur le respect des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest », telle est la thématique de cette formation qui a démarré le lundi 16 décembre.
Les participants sont issus des États membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Ils sont, d’une part, membres des institutions nationales des droits de l’homme. Et, d’autre part, représentants des organes qui gèrent les élections dans leurs pays.
Pour rappel, en 2020, la Côte d’Ivoire organisera, dans le mois d’octobre, la présidentielle. En outre, au sein de l’espace Cedeao, sept autres pays, dont le Ghana, le Mali et le Niger, auront aussi des élections (présidentielle, législatives...).