Accidents de la route : Des experts souhaitent "des infrastructures précieuses pour sauver des vies"

Le PCA de l'Ageroute, le Clolonel Sévérein Benoit Baillet au milieu. (Edouard Koudou)
Le PCA de l'Ageroute, le Clolonel Sévérein Benoit Baillet au milieu. (Edouard Koudou)
Le PCA de l'Ageroute, le Clolonel Sévérein Benoit Baillet au milieu. (Edouard Koudou)

Accidents de la route : Des experts souhaitent "des infrastructures précieuses pour sauver des vies"

Le 13/12/19 à 12:28
modifié 13/12/19 à 12:28
La sécurité routière est un défi qu’entendent relever acteurs de la route et experts de la mobilité en Côte d’Ivoire. Cette question a été l’un des sujets débattus lors du 12è numéro du « Club Mobilité » qui s’est déroulé le jeudi 12 décembre 2019, à Abidjan-II Plateaux.

Des campagnes de sensibilisation et bien d’autres actions sont menées au niveau de l’Etat pour réduire les accidents de la circulation. Certains experts de la mobilité pensent autres choses. Ils évoquent la construction de nouveaux types d’infrastructures routières lesquelles pourront aider à y parvenir.

Intervenant sur cette problématique, le représentant du directeur général du Bnetd, Safer Fouad, ingénieur des travaux publics au département études des transports et infrastructures a été clair : « La route, plus qu’on ne l’imagine, tue. On peut sauver des vies humaines avec des infrastructures précieuses ».

Pour relever ce défi de la sécurité routière, il s’avère impérieux de trouver une réponse aux trois (3) facteurs: humains, machines, infrastructures. Au niveau humain, il faut renforcer la sensibilisation et l’éducation des usagers de la route afin qu’ils adoptent des comportements responsables. En ce qui concerne les machines, c’est-à-dire les engins, l’ingénieur du Bnetd estime qu’il faut un parc automobile neuf et moins polluant. Il a d’ailleurs salué les réformes entreprises par le gouvernement qui permettront d’y parvenir. Quant au 3e facteur, les infrastructures routières elles-mêmes, elles doivent être « sûres ». Ceci passe par le respect de toutes les normes internationales y afférentes. « La route doit être bien conçue, construite et bien entretenue », fait savoir M. Safer Fouad.

Pensant aux routes intelligentes, le colonel Sévérein Benoit Baillet, Pca de l’Ageroute, parrain du 12e numéro du Club Mobilité, évoque la création de nouveaux systèmes de régulation de la circulation s’appuyant sur les Tic pour réduire les accidents de la circulation. Quant aux fauteurs de troubles et chauffeurs indélicats, qui par leurs actions endommagent les infrastructures ou font perdent des vies humaines, le colonel souhaite que « les sanctions soient de mise ».

Le Club Mobilité est une plateforme initiée par Acturoutes pour discuter des sujets d’actualité pour une meilleure mobilité. Il réunit pour cela des professionnels de la mobilité, les usagers et les médias. La 12e session avait pour thème : « Quels bénéfices pour la Côte d'Ivoire après le 26e Congrès mondial de la route ? ».

Les quatre (4) intervenants du jour, Safer Fouad du Bnetd et le parrain du 12e Club mobilité, le directeur général de Quipux Afrique, Koné Ibrahim et Dr Paulin Kouassi, président du Comité national Côte d’Ivoire route ont tour à tour relevé l’importance de ce 26è Congrès mondial de la route. Les nouvelles formes de routes, les nouveaux modèles économiques, les systèmes de transports, les villes intelligentes et l’exploitation des données étaient, entre autres thématiques, au centre de cette rencontre d’envergure qui s’est tenue à Abu Dhabi. Par son contenu, le 26è Congrès, selon les quatre (4) invités, a été bénéfique pour la Côte d’Ivoire.


Le 13/12/19 à 12:28
modifié 13/12/19 à 12:28