Les organisateurs du Festival des danses traditionnelles du Bounkani (Festibo) ont mis un point d’honneur sur un social hardi. « Nous avons trouvé bon de nous inscrire dans la dynamique du Président de la République, à savoir, de faire de 2019, l’année du sociale. Conformément à nos habitudes, nous avons pensons aux personnes défavorisées », explique le président du Conseil régional du Bounkani, Philippe Hien. Après la visite du chantier d’une école maternelle en construction, fruit de la victoire de la troupe de danse Yaka Yaka du quartier Camarasso, à l’édition de 2016, il s’est rendu à maison d’arrêt et de correction de Bouna.
Don de vivre et de bon vivre à la prison de Bouna (Ph: Salif D. CHEICKNA)
Là-bas, il a apporté du boom au cœur des personnes en situation de handicap, avec le don d’une soixantaine de fauteuils roulants, des cannes anglaises et des béquilles. Ce matériel a été mis à la disposition de ces personnes qui avaient été déjà diagnostiquées par l’Ong « Vivre débout ». Ce qui nous a permis de faire l’état des lieux et de pouvoir obtenir du matériel.
A la maison d’arrêt de Bouna, les organisateurs du Festibo ont fait des dons vivre et non vivre (riz, bidons d’huile, nattes, des cartons de savons...). A cette occasion, il a salué l’Ong ‘‘Prisonniers sans frontières’’ qui s’est donnée pour mission d’apporter des soutiens aux personnes incarcérées. Aussi a-t-il tenu à remercier les responsables de la maison d’arrêt qui œuvrent sans relâche pour rendre la vie acceptable à ceux des nôtres qui sont incarcérés.
Il faut souligner que le Festibo 2019 a été aussi marqué par des activités sportives (maracana, Cross populaire) et un défilé de mode.
Le Festibo 2019, c’était du 4 au 7 décembre sur le thème : « Jeunesse et femmes, fer de lance du développement local ».
