La 7ème édition du Festival des danses traditionnelles du Bounkani (Festibo) ouverte le 4 décembre a refermé ses portes le 7 décembre 2019, à la place de la paix, à Bouna.
L'artiste Molière en prestation à la clôture du Festibo
Le concert géant de Molière qui a tenu toutes les promesses a constitué le clou de ce festival.
A cette occasion, le président du Conseil régional du Bounkani, Philippe Hien a exhorté les peuples, koulango, lobi, malinké et peul, à se nourrir à la « sève de la cohésion sociale et du vivre ensemble ».
Aussi s’est-il félicité du succès de cette édition et salué l’implication effective des populations des cadres et de la diaspora venue de l’Angleterre (Londres), la France et l’Italie.
Apparemment, tous ceux qui ont effectué le déplacement ne voulaient se faire conter ce rendez-vous annuel dans le Bounkani. C’est d’ailleurs pourquoi, ils ont pris d’assaut la ville de Bouna, chef-lieu de la région située dans le nord-est de la Côte d’Ivoire. Un véritable mouvement migratoire qui rappelle les retrouvailles de « Paquinou » chez la Baoulé. « Nous avons compris que nous devons œuvrer ensemble pour faire de notre région un havre de paix et de bonheur pour nous et les générations à venir », a expliqué M. Hien.
Pour améliorer les éditions à venir, il a souligné qu’il sait compter sur les conseils et les suggestions faites. Et cela, pour hisser le Festibo au rang d’institution qui rassemble les fils et filles du Bounkani et surtout de la sous-région. « Nous avons fait défiler, des troupes du Ghana, du Burkina Faso, du Mali, du Bénin et de bien d’autres contrées africaines pour signifier la nécessité du vivre ensemble et de prendre en main notre destin », a souligné le président Philippe Hien.
Exprimant son engagement dans le combat pour le développement et l’émancipation de des populations, il a affirmé : « C’est à nous que le devoir incombe de faire de tous ceux qui vivent dans le Bounkani, les populations les plus heureuses non seulement de la Côte d’Ivoire mais de toute l’Afrique. »
Avant lui, le commissaire général du Festibo, Dah Germain a rendu un hommage au président Philippe Hien pour son engagement à promouvoir le patrimoine culturel et touristique du Bounkani. Pour lui, il est important que toutes les populations s’associent à cet événement. « Que chacun de vous participe à la pérennisation de cette institution qu’est le Festibo », a-t-il souhaité.
Outre le concert géant, l’apothéose de l’édition 2019 du Festibo a été marqué par un dîner-gala. Au cours de cette soirée, les troupes vainqueurs ont reçu leurs récompenses à côtés des invités et partenaires qui ont été distingués.
Il faut souligner que l’édition 2019 du Festibo a été ouverte par un atelier de formation qui vise à renforcer les capacités des organisations de la société civile de l’espace communautaire Volta noire (Esco-Volta) sur l’intégration des peuples, la sécurité transfrontalière et l’apatridie.
A noter que la 7ème édition du Festibo s’est articulée autour du thème : « Jeunesse et femmes, fer de lance du développement local ».
