Littérature : Dr Gnapia dédicace son œuvre « Le système éducatif que mérite la Côte d’Ivoire »

L'auteur, Dr Gnapia Eddy Brice (à droite) lors de la dédicace. (Georges kouamé)
L'auteur, Dr Gnapia Eddy Brice (à droite) lors de la dédicace. (Georges kouamé)
L'auteur, Dr Gnapia Eddy Brice (à droite) lors de la dédicace. (Georges kouamé)

Littérature : Dr Gnapia dédicace son œuvre « Le système éducatif que mérite la Côte d’Ivoire »

Le 07/12/19 à 18:34
modifié 07/12/19 à 18:34
Enseignant-chercheur, Dr Gnapia Eddy Brice, a procédé ce samedi 7 décembre 2019, à Cocody, à la dédicace de sa première œuvre intitulée « Le système éducatif que mérite la Côte d’Ivoire ».

L’œuvre de 174 pages décrit le système éducatif ivoirien qui est en proie à d’énormes difficultés qui sont, entre autres, la lenteur du système, le vieillissement, la formation au rabais, les salles pléthoriques, etc. En somme, « le système éducatif est en panne et il faut l’amener d’urgence en salle de réanimation », a déploré d’emblée l’auteur. A l’en croire, cette œuvre qui est le résultat de deux décennies de réflexions est une expérience personnelle. « C’est vrai qu’on m’appelle aujourd’hui Docteur Gnapia, mais pour un bac plus huit, j’ai dû faire 17 ans. C’est absurde », a souligné l’auteur.

Pour Dr Gnapia, le système Lmd est adéquat sur le papier mais sa mise œuvre laisse à désirer. Ce système suppose par exemple, un enseignant pour 25 étudiants, mais aujourd’hui on a un enseignant pour 650 étudiants. Une année académique qui devrait durer neuf (9) mois, dure de nos jours sept à dix-sept mois. Ce livre, dit-il, est une réponse à une situation qui n’a que trop duré.

Toutefois, il reconnaît que des efforts sont en train d’être faits « mais il faut passer à la vitesse supérieure ». C’est pourquoi, l’auteur dans son œuvre propose quelques solutions pouvant sortir le système ivoirien du bourbier. Il s’agit des méthodologies, en d’autres termes comment améliorer les choses sans casser l’existant ; les techniques de supervision ; le respect des normes ; la gestion financière et surtout l’implication de la société civile dans le contrôle de l’action du gouvernement afin de tirer l’éducation vers le haut.

« Tout citoyen est un décideur qui s’ignore », a souligné l’auteur, appelant les Ivoiriens à l’action. « Il ne faut pas abandonner l’école aux mains du gouvernement. Chacun doit y mettre du sien. Car pour relever les défis futurs, il faut de la compétence, des personnes biens formées », a conclu l’auteur.


Le 07/12/19 à 18:34
modifié 07/12/19 à 18:34