FESTIBO 2019/Risque d’apatridie, terrorisme : La Côte d’Ivoire, le Ghana et le Burkina Faso se concertent à Bouna

Les délégations de l’espace communautaire Volta noire (Esco-Volta) à l’ouverture de l’atelier sur « Contribution des Osc de l’Esco-volta à l’intégration des peuples, la lutte contre extrémisme violent et l’apatridie » (Salif D. CHEICKNA)
Les délégations de l’espace communautaire Volta noire (Esco-Volta) à l’ouverture de l’atelier sur « Contribution des Osc de l’Esco-volta à l’intégration des peuples, la lutte contre extrémisme violent et l’apatridie » (Salif D. CHEICKNA)
Les délégations de l’espace communautaire Volta noire (Esco-Volta) à l’ouverture de l’atelier sur « Contribution des Osc de l’Esco-volta à l’intégration des peuples, la lutte contre extrémisme violent et l’apatridie » (Salif D. CHEICKNA)

FESTIBO 2019/Risque d’apatridie, terrorisme : La Côte d’Ivoire, le Ghana et le Burkina Faso se concertent à Bouna

Le 04/12/19 à 17:50
modifié 04/12/19 à 17:50
Dans le cadre du Festival des danses traditionnelles du Bounkani (Festibo), des Organisations de la société civile (Osc), à l’initiative de l’espace communautaire Volta noire (Esco-Volta), présidée par Philippe Hien, président du Conseil régional du Bounkani se sont concertées, le 4 décembre 2019, à Bouna. Les échanges se sont articulés autour du thème : « Contribution des Osc de l’Esco-volta à l’intégration des peuples, la lutte contre extrémisme violent et l’apatridie ».

A l’ouverte de cette rencontre qui a réuni une trentaine de responsables des Osc, du Bounkani, du Sud-Ouest du Burkina et de l’Upper West région and Savannah région du Ghana, le président Hien a appelé à une mutualisation des efforts desdites régions. Pour lui, les institutions des différentes Etats à elles seules ne peuvent pas remporter la lutte contre l’apatridie et la promotion des déclarations des actes et de décès.

A l’en croire, il faudrait impliquer et surtout intégrer les populations dans ce combat multiforme. C’est d’ailleurs pourquoi, il a appelé à une responsabilité des générations africaines. Il faut noter que l’objectif de cette initiative est de mener des réflexions devant aboutir à la mise en place d’une plateforme transfrontalière de coopération, d’échanges et de partage d’expérience. Ce, pour le développement intégré de l’espace communautaire volta et surtout la résolution concertée des problèmes qui leur sont commun.

Dr Kanton Salif, chef de la délégation du Ghana s’est dit enthousiaste de prendre part à une telle rencontre en terre ivoirienne. L’issue des difficultés auxquelles sont confrontées les populations de l’Esco-Volta réside dans l’engagement et surtout l’implication des populations. Aussi a-t-il indiqué que le Ghana entend s’engager dans le développement de l’espace.

Pour sa part, le chef de la délégation burkinabé, Poda Sié dira que l’Esco-Volta est constitué d’un seul et même peuple et que ce sont les priorités qui divergent. Et d’ajouter : « Notre engagement sans limite ». Selon Dah Germain, commissaire général du Festibo et président de l’Ong « L’Etoile du Bounkani » les peuples, de l’espace communautaire des trois Etats, composé de quatre régions, ont un même destin. C’est ensemble, fera-t-il savoir, que les populations de l’espace seront capable de résoudre les défis majeurs de développement en rapport avec les Objectifs du développement durable (Odd).

Le représentant du Haut-commissariat des réfugiés à Bondoukou, Djaha Konan Francis a invité le président de l’Esco-Volta à mettre place un plan d’action pour l’intégration des peuples, la lutte contre extrémisme violent et l’apatridie.

Il faut noter que cette rencontre qui prend fin le 5 décembre 2019 avec l’ouverture officielle du Festibo a été animée par d’éminents experts, à savoir, Dr Razak J. Imoro, Antropology, University of Cape-Coast (Ghana), Dr Diarra Lassina, expert des questions de terrorisme en Afrique de l’ouest, chercheur au centre de recherche politique d’Abidjan et Djaha Konan Francis (Hcr).


Le 04/12/19 à 17:50
modifié 04/12/19 à 17:50