
Grand-Bassam : Dialogue MENA-Syndicats, moteur de progrès pour l’éducation
Cet atelier a vu la participation active des experts du Ministère d’État, du Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, du Ministère du Budget et des Finances, ainsi que des représentants des associations de parents d’élèves. Ces rencontres se sont déroulées dans une atmosphère empreinte de convivialité et de responsabilité, favorisant un climat propice aux échanges constructifs.

Lors de son discours de clôture, la ministre Mariatou Koné a souligné qu’« il n’y a pas le feu dans la maison », insistant sur le fait que la crise fait partie du fonctionnement normal d’une société. Cependant, selon elle, seule la voie du dialogue permet de trouver des solutions durables et des compromis. Elle a rappelé que depuis son entrée en fonction à la tête de l’éducation en 2021, seules trois grèves dites « sauvages » ont été enregistrées (en 2017, 2019 et 2020). Parmi les revendications majeures des enseignants figurent, outre la question des primes, celle du remboursement des retenues sur salaire liées aux grèves passées.
Les discussions, basées sur une confiance mutuelle, se sont déroulées dans un esprit de fraternité et de transparence. Elles ont permis de produire un rapport validé par l’ensemble des parties prenantes, qui sera transmis au Comité Consultatif du Ministère d’État chargé de la Fonction Publique. Tout au long des échanges, l’attitude d’écoute et de conciliation de la ministre Mariatou Koné a été saluée. Son implication totale, en résidant dans le même complexe hôtelier que ses partenaires sociaux durant toute la durée de l’atelier, a renforcé cette dynamique de dialogue.
Dans un climat apaisé, ponctué d’éclats de rires, de poignées de mains et d’échanges nourris, des solutions ont pu être trouvées à certaines préoccupations des enseignants. Parmi celles-ci, la suppression des cours du mercredi et l’abrogation de l’arrêté interdisant l’activité syndicale aux directeurs d’école. Une fois de plus, le dialogue a démontré qu’il reste l’arme des forts, comme le rappelait souvent le Président Félix Houphouët-Boigny.
Source: MENA