Mes vérités : Dissolution, Houphouët-Boigny et liste électorale
Pour notre rendez-vous d’aujourd’hui, trois sujets ont été retenus pour vous : le dernier communiqué du Conseil national de sécurité, la commémoration de l’anniversaire de Félix Houphouët-Boigny et la révision de la liste électorale qui a démarré samedi dernier. Des sujets qui continuent d’alimenter les conversations.
Le Conseil national de sécurité (Cns), présidé par le Chef de l’État, Alassane Ouattara, a annoncé la dissolution de toutes les associations syndicales estudiantines. Cette mesure fait suite à l’assassinat d’un étudiant. De nombreuses arrestations ont été effectuées dans les rangs de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Sur le sujet de la dissolution, les avis sont partagés.
Pour certains, le Cns aurait seulement dû suspendre la Fesci, une nébuleuse qui fait la pluie et le beau temps dans nos universités depuis les années 90. D’autres, en revanche, saluent cette décision. Ils ont raison : il faut parfois opter pour la méthode de la «tabula rasa», afin de partir du bon pied. D’autant plus que les autres associations cherchent à imiter le modèle de la Fesci, avec des gourous de sectes arborant des noms de guerre. Le Cns a tardé à prendre cette décision, mais elle reste salutaire.
Lors de l’opération de déguerpissement des cités universitaires, plusieurs machettes, couteaux et autres objets contondants ont été découverts dans les chambres. À quoi pouvaient servir ces armes blanches ? Les stylos, par contre, se faisaient rares. Durant la crise post-électorale de 2010, la Fesci s’était transformée en milice. On a même vu, dans l’une des cités universitaires de Port-Bouët, des étudiants armés de pistolets automatiques et de kalachnikovs.
Cette dissolution aurait dû être prononcée depuis 2011. Restons dans le domaine de l’éducation pour parler de la grève des enseignants. Il est bien beau de revendiquer, mais ces enseignants qui accusent le gouvernement de ne pas leur accorder des primes conséquentes, devraient cesser de rançonner les parents avec leurs innombrables cours de renforcement. Que Mariatou Koné et ses collaborateurs ouvrent grand les yeux.
Les Ivoiriens se sont arrêtés un instant, le 18 octobre, pour se souvenir de leur premier Président, Félix Houphouët-Boigny. Des messes ont été dites dans les églises et des prières ont été faites dans les mosquées, à Yamoussoukro et à Abidjan. Cet homme exceptionnel est né le 18 octobre 1905. Pour tout le bien qu’il a fait, il est tout à fait normal qu’on le célèbre.
En ces temps troubles dans le monde, il est bon que nous, les Ivoiriens, nous nous réapproprions son idéal de paix, en ce sens que l’élection présidentielle de 2025 approche. Quand on connaît toutes les passions qui entourent ce moment, nous devons prier pour que la paix reste notre bien le plus précieux.
À l’image d’Houphouët-Boigny, nous devons détester la haine et condamner toute forme de violence dans les relations entre les hommes. Il est essentiel d’éviter les querelles personnelles. Il nous l’a dit : «Les hommes passent, quels qu’ils soient, mais le pays reste et c’est le pays que vous devez regarder».
La révision de la liste électorale a débuté, samedi dernier. Le lancement a été fait à Guiglo. Selon le président de la Commission électorale indépendante (Cei), la région du Cavally a été choisie pour son faible taux de personnes inscrites sur la liste électorale. Ce qu’il faut savoir, c’est que cette révision est la première étape du processus électoral. En octobre 2025, les Ivoiriens seront appelés à élire leur Président.
C’est maintenant que tout commence. Les partis politiques et les potentiels candidats sont invités à sensibiliser leurs militants pour maximiser le nombre d’inscriptions sur la liste électorale, afin d’augmenter leurs chances de victoire. Un peu plus de quatre millions de nouveaux électeurs sont attendus dans les centres et bureaux d’enrôlement, comme l’a annoncé le président du Pdci-Rda, Tidjane Thiam ; confirmé par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Cei.
Avant d’ouvrir le débat sur la réforme de l’institution en charge des élections, le défi est de réussir l’inscription sur la liste électorale. Trêve de bavardage : chacun avec son micro ou mégaphone pour convaincre les populations de se rendre massivement dans les centres d’enrôlement mis à disposition, surtout qu’il y a un gap à combler. Plus de 5 000 bureaux attendent les requérants.
Pax et bonum ! Paix et bien ! .
Pour certains, le Cns aurait seulement dû suspendre la Fesci, une nébuleuse qui fait la pluie et le beau temps dans nos universités depuis les années 90. D’autres, en revanche, saluent cette décision. Ils ont raison : il faut parfois opter pour la méthode de la «tabula rasa», afin de partir du bon pied. D’autant plus que les autres associations cherchent à imiter le modèle de la Fesci, avec des gourous de sectes arborant des noms de guerre. Le Cns a tardé à prendre cette décision, mais elle reste salutaire.
Lors de l’opération de déguerpissement des cités universitaires, plusieurs machettes, couteaux et autres objets contondants ont été découverts dans les chambres. À quoi pouvaient servir ces armes blanches ? Les stylos, par contre, se faisaient rares. Durant la crise post-électorale de 2010, la Fesci s’était transformée en milice. On a même vu, dans l’une des cités universitaires de Port-Bouët, des étudiants armés de pistolets automatiques et de kalachnikovs.
Cette dissolution aurait dû être prononcée depuis 2011. Restons dans le domaine de l’éducation pour parler de la grève des enseignants. Il est bien beau de revendiquer, mais ces enseignants qui accusent le gouvernement de ne pas leur accorder des primes conséquentes, devraient cesser de rançonner les parents avec leurs innombrables cours de renforcement. Que Mariatou Koné et ses collaborateurs ouvrent grand les yeux.
Les Ivoiriens se sont arrêtés un instant, le 18 octobre, pour se souvenir de leur premier Président, Félix Houphouët-Boigny. Des messes ont été dites dans les églises et des prières ont été faites dans les mosquées, à Yamoussoukro et à Abidjan. Cet homme exceptionnel est né le 18 octobre 1905. Pour tout le bien qu’il a fait, il est tout à fait normal qu’on le célèbre.
En ces temps troubles dans le monde, il est bon que nous, les Ivoiriens, nous nous réapproprions son idéal de paix, en ce sens que l’élection présidentielle de 2025 approche. Quand on connaît toutes les passions qui entourent ce moment, nous devons prier pour que la paix reste notre bien le plus précieux.
À l’image d’Houphouët-Boigny, nous devons détester la haine et condamner toute forme de violence dans les relations entre les hommes. Il est essentiel d’éviter les querelles personnelles. Il nous l’a dit : «Les hommes passent, quels qu’ils soient, mais le pays reste et c’est le pays que vous devez regarder».
La révision de la liste électorale a débuté, samedi dernier. Le lancement a été fait à Guiglo. Selon le président de la Commission électorale indépendante (Cei), la région du Cavally a été choisie pour son faible taux de personnes inscrites sur la liste électorale. Ce qu’il faut savoir, c’est que cette révision est la première étape du processus électoral. En octobre 2025, les Ivoiriens seront appelés à élire leur Président.
C’est maintenant que tout commence. Les partis politiques et les potentiels candidats sont invités à sensibiliser leurs militants pour maximiser le nombre d’inscriptions sur la liste électorale, afin d’augmenter leurs chances de victoire. Un peu plus de quatre millions de nouveaux électeurs sont attendus dans les centres et bureaux d’enrôlement, comme l’a annoncé le président du Pdci-Rda, Tidjane Thiam ; confirmé par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Cei.
Avant d’ouvrir le débat sur la réforme de l’institution en charge des élections, le défi est de réussir l’inscription sur la liste électorale. Trêve de bavardage : chacun avec son micro ou mégaphone pour convaincre les populations de se rendre massivement dans les centres d’enrôlement mis à disposition, surtout qu’il y a un gap à combler. Plus de 5 000 bureaux attendent les requérants.
Pax et bonum ! Paix et bien ! .