
Après la démolition des magasins, le député maire promet de réaliser trois terrains synthétiques sur le site en question avec un espace pour faire des manifestations, des meetings. (DR)
Après la démolition des magasins, le député maire promet de réaliser trois terrains synthétiques sur le site en question avec un espace pour faire des manifestations, des meetings. (DR)
Démolition de magasins en face de Fraternité Matin : Le maire d’Adjamé restitue les faits
« Le site appartient bel et bien à notre commune ». C’est en ces termes qu’a réagit le 17 octobre 2024, le député maire d’Adjamé, Soumahoro Farikou à son cabinet. Il s’appuie d’ailleurs sur la nouvelle loi portant sur les collectivités territoriales pour renforcer sa position. « La nouvelle loi sur les communes dit que tout ce qui est patrimoine dans une commune, appartient à la commune et non au District. Ce n’est pas un site qui appartient au District d’Abidjan. J’ai écrit au District pour lui dire qu’il ne peut pas faire une convention sur un site qui ne lui appartient pas. J’ai approché le promoteur pour lui signifier qu’il occupe un site qui ne lui appartient pas. Il dit qu’il a une convention. Je lui ai dit que cette convention est caduque parce que le site n’appartient pas au District. », a-t-il répété.
Soumahoro Farikou par la suite, a fait une révélation.« Lorsqu’on regarde bien son contrat (NDLR contrat du promoteur), il est fait pour cinq (05) ans en 2016. Aujourd’hui, nous sommes en 2024. Le contrat dans son article 11 alinéa 3 dit qu’après la première année de gestion sur la base du compte d’exploitation, un avenant sera signé entre le District d’Abidjan et "Label international" déterminant la durée d’exploitation qui ne doit être inférieure à cinq (05) ans . On est en 2024, cela fait pratiquement 9 ans. Lorsque je suis arrivé en 2018, j’ai envoyé une mise en demeure en 2019 après la lettre que j’ai adressée au ministre gouverneur d’alors (...) le 14 octobre 2024, j’ai envoyé une autre mise en demeure et je suis passé à l’action », a fait savoir le maire d’Adjamé.
Le 15 octobre dernier, le maire d’Adjamé a fait détruire un complexe situé en face du journal Fraternité Matin. Le promoteur, Koné Mamadou, a le lendemain 16 octobre 2024 au cours d’une rencontre avec la presse à Angré, dénoncé l’action du premier magistrat de la commune d’Adjamé. Le conférencier à cette occasion, a soutenu exercer dans la légalité au regard d’une convention qui lie sa société " Label international" depuis le 18 février 2016 avec le District d’Abidjan. C’était dans le cadre à en croire le promoteur du Projet Paris-Cotonou-Abidjan. « J’ai investi plus de 317 millions de francs Cfa. On a signé une convention en bonne et due forme avec le District d’Abidjan », a-t-il expliqué. A en croire, le promoteur Koné Mamadou ne peut signer une convention avec le district d’Abidjan. Mieux, cette convention est caduque. Car, signée pour cinq ans en 2016, elle a expiré depuis lors.
Après la démolition des magasins, le député maire promet de réaliser trois terrains synthétiques sur le site en question avec un espace pour faire des manifestations, des meetings. Rappelant que c’est en 1995 que des aires de jeux dans quatre communes d’Abidjan ont été construit dont celui d’Adjamé.
Le 15 octobre dernier, le maire d’Adjamé a fait détruire un complexe situé en face du journal Fraternité Matin. Le promoteur, Koné Mamadou, a le lendemain 16 octobre 2024 au cours d’une rencontre avec la presse à Angré, dénoncé l’action du premier magistrat de la commune d’Adjamé. Le conférencier à cette occasion, a soutenu exercer dans la légalité au regard d’une convention qui lie sa société " Label international" depuis le 18 février 2016 avec le District d’Abidjan. C’était dans le cadre à en croire le promoteur du Projet Paris-Cotonou-Abidjan. « J’ai investi plus de 317 millions de francs Cfa. On a signé une convention en bonne et due forme avec le District d’Abidjan », a-t-il expliqué. A en croire, le promoteur Koné Mamadou ne peut signer une convention avec le district d’Abidjan. Mieux, cette convention est caduque. Car, signée pour cinq ans en 2016, elle a expiré depuis lors.
Après la démolition des magasins, le député maire promet de réaliser trois terrains synthétiques sur le site en question avec un espace pour faire des manifestations, des meetings. Rappelant que c’est en 1995 que des aires de jeux dans quatre communes d’Abidjan ont été construit dont celui d’Adjamé.