Gaoussou Karamoko (Dg des Ivoiriens de l'extérieur): "19 029 Ivoiriens secourus en Afrique et en Europe depuis 2013"
Dans une interview accordée au Centre d'Information et de Communication Gouvernementale (CICG) dans le cadre de l'émission hebdomadaire Gouv’Eclairage, ce dimanche 20 octobre 2024, Gaoussou Karamoko, Directeur Général des Ivoiriens de l’extérieur, a détaillé les actions menées par la Côte d'Ivoire en matière de gestion de la migration et les mesures envisagées pour accroître la contribution de la diaspora au développement économique du pays.
Un appui constant aux Ivoiriens en situation difficile
Depuis 2013, de nombreuses opérations de secours ont été mises en place, grâce aux efforts de l'État ivoirien et au soutien de partenaires stratégiques. Ces actions ont permis de secourir 19 029 Ivoiriens à travers l'Afrique et l'Europe, dont 22% sont des femmes. Ce chiffre témoigne de l'engagement continu du gouvernement à protéger ses citoyens à l'étranger, en particulier ceux confrontés à des situations de crise. « Nous avons pu porter assistance à ces personnes à travers un dispositif d'accompagnement efficace », a précisé Gaoussou Karamoko.
Une politique d'insertion structurée pour les migrants de retour
Face aux défis de la réintégration des migrants de retour, un dispositif interministériel, multisectoriel et pluri-acteurs a été mis en place. Celui-ci inclut une assistance psycho-sociale et socio-économique, en partenariat avec des institutions telles que l'Agence Emploi Jeunes (AEJ) et l'Union européenne. « Ce mécanisme permet non seulement un retour encadré, mais aussi un accueil personnalisé, avec un suivi renforcé pour la réinsertion », a expliqué le Directeur Général.
La diaspora, un pilier du développement économique
La contribution de la diaspora ivoirienne au Produit Intérieur Brut (PIB) est aujourd'hui de 1,2%, selon les données de la Banque Mondiale. Gaoussou Karamoko a exprimé son ambition de voir cette contribution passer à 1,5% d'ici 2026, en encourageant une participation plus active dans les secteurs productif et économique. « Actuellement, l'essentiel des envois de fonds est à caractère social. Nous souhaitons cependant encourager les investissements réels et la création d'entreprises », a-t-il souligné.
Des efforts pour une migration mieux maîtrisée
La Côte d'Ivoire, devenue la première destination migratoire de la sous-région ouest-africaine avec 22% de population issue de l'immigration, a aussi vu une baisse significative des candidats à l’immigration irrégulière. Le nombre de présumés Ivoiriens tentant de rejoindre l'Europe est passé de 14 800 à 1 076, un signe que les politiques mises en place par l'État commencent à porter leurs fruits. De plus, l'introduction récente d'un visa entre la Côte d'Ivoire et le Maroc vise à freiner l'immigration clandestine.
M. Karamoko a salué les efforts du gouvernement sous la direction éclairée du Président Alassane Ouattara, qui œuvre à renforcer la diplomatie ivoirienne et à protéger les Ivoiriens, qu'ils soient à l'intérieur ou à l'extérieur du pays.
Source : CICG
Depuis 2013, de nombreuses opérations de secours ont été mises en place, grâce aux efforts de l'État ivoirien et au soutien de partenaires stratégiques. Ces actions ont permis de secourir 19 029 Ivoiriens à travers l'Afrique et l'Europe, dont 22% sont des femmes. Ce chiffre témoigne de l'engagement continu du gouvernement à protéger ses citoyens à l'étranger, en particulier ceux confrontés à des situations de crise. « Nous avons pu porter assistance à ces personnes à travers un dispositif d'accompagnement efficace », a précisé Gaoussou Karamoko.
Une politique d'insertion structurée pour les migrants de retour
Face aux défis de la réintégration des migrants de retour, un dispositif interministériel, multisectoriel et pluri-acteurs a été mis en place. Celui-ci inclut une assistance psycho-sociale et socio-économique, en partenariat avec des institutions telles que l'Agence Emploi Jeunes (AEJ) et l'Union européenne. « Ce mécanisme permet non seulement un retour encadré, mais aussi un accueil personnalisé, avec un suivi renforcé pour la réinsertion », a expliqué le Directeur Général.
La diaspora, un pilier du développement économique
La contribution de la diaspora ivoirienne au Produit Intérieur Brut (PIB) est aujourd'hui de 1,2%, selon les données de la Banque Mondiale. Gaoussou Karamoko a exprimé son ambition de voir cette contribution passer à 1,5% d'ici 2026, en encourageant une participation plus active dans les secteurs productif et économique. « Actuellement, l'essentiel des envois de fonds est à caractère social. Nous souhaitons cependant encourager les investissements réels et la création d'entreprises », a-t-il souligné.
Des efforts pour une migration mieux maîtrisée
La Côte d'Ivoire, devenue la première destination migratoire de la sous-région ouest-africaine avec 22% de population issue de l'immigration, a aussi vu une baisse significative des candidats à l’immigration irrégulière. Le nombre de présumés Ivoiriens tentant de rejoindre l'Europe est passé de 14 800 à 1 076, un signe que les politiques mises en place par l'État commencent à porter leurs fruits. De plus, l'introduction récente d'un visa entre la Côte d'Ivoire et le Maroc vise à freiner l'immigration clandestine.
M. Karamoko a salué les efforts du gouvernement sous la direction éclairée du Président Alassane Ouattara, qui œuvre à renforcer la diplomatie ivoirienne et à protéger les Ivoiriens, qu'ils soient à l'intérieur ou à l'extérieur du pays.
Source : CICG