Forum africain de l'environnement dans les industries extractives: La réhabilitation des sites miniers au cœur de la 1re édition

Les deux partenaires prêts pour l'organisation d'un évènement majeur. (Photo Bavane)
Les deux partenaires prêts pour l'organisation d'un évènement majeur. (Photo Bavane)
Les deux partenaires prêts pour l'organisation d'un évènement majeur. (Photo Bavane)

Forum africain de l'environnement dans les industries extractives: La réhabilitation des sites miniers au cœur de la 1re édition

Le 09/10/24 à 15:10
modifié 09/10/24 à 16:24
La première édition du Forum africain de l'environnement dans les industries extractives (Fafeix) va se tenir les 19, 20 et 21 février 2025, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro, sur la thématique : « La réhabilitation des sites miniers : défis et opportunités ».

Le lancement de l’évènement qui va marquer le secteur minier avec la problématique de l’orpaillage clandestin, a donné lieu à une cérémonie d’information et d’échange avec la presse ce mercredi 9 octobre 2024, à Palm club hôtel sis à Cocody. L’objectif visé par le Fafeix est de susciter des discussions constructives, favoriser l'établissement de partenariats stratégiques et d'inciter à des actions concrètes en faveur d'une exploitation plus durable et inclusive des ressources naturelles sur le continent africain.

Le forum est une initiative de l’Ong Agir pour l’environnement dans les industries extractives (Aeie), présidée par Bohoussou Kouakou Raymond. Qui, dans son discours, a fait savoir que le Fafeix a pour ambition de rassembler les acteurs clés du secteur extractif en Afrique pour aborder un sujet crucial qui concerne la réhabilitation des sites miniers dégradés et la promotion de pratiques extractives plus respectueuses de l'environnement.

Bohoussou Kouakou Raymond, président de l'Ong Aeie. (Photo Bavane)
Bohoussou Kouakou Raymond, président de l'Ong Aeie. (Photo Bavane)



Il a souligné que la déforestation massive, les pertes de biodiversité, la pollution des eaux, la dégradation des sols et les impacts sur la santé des populations locales sont des réalités bien trop fréquentes dans les zones minières. À cela, dit-il, s'ajoutent les émissions de gaz à effet de serre qui contribuent aux changements climatiques, un défi mondial majeur. « C’est donc dans ce contexte préoccupant que le Fafeix est né avec un objectif clair : promouvoir une industrie minière plus inclusive et respectueuse de l’environnement. Nous voulons créer un cadre de discussions et de solutions concrètes autour des défis et des opportunités que présente la réhabilitation des sites miniers en Afrique », a-t-il soutenu.

Pour le programme, il a dévoilé qu’au cours de ces trois jours, les participants auront l'occasion d'aborder plusieurs thématiques essentielles, entre autres, le cadre réglementaire de la réhabilitation des sites miniers en Afrique ; les innovations technologiques et les meilleures pratiques ; le rôle crucial des jeunes et des femmes dans la réhabilitation des sites miniers ; la gestion des déchets et résidus miniers et la contribution de la réhabilitation minière à la lutte contre les changements climatiques.

Mme Staël Sotigui Enokou, représentant Abou Bamba, coordonnateur de l'Unité de coordination d'Abidjan Legacy Program, partenaire de l’évènement, a pour sa part indiqué que ce forum représente une opportunité cruciale pour rassembler les acteurs clés du secteur environnemental et des industries extractives. « Notre but est de créer un espace de dialogue et d'échange sur les meilleures pratiques pour promouvoir une exploitation durable des ressources naturelles minières et de tout l’écosystème qui y est rattaché », a-t-elle soutenu.

Elle a ajouté que la collaboration d’Abidjan Legacy Program avec l’Ong Agir pour l’environnement dans les industries extractives est essentielle. « Ensemble, nous prévoyons organiser des activités et événements conjoints, créer un réseau d’organisations de la société civile pour atteindre nos objectifs stratégiques ; mettre en œuvre des projets pilotes pour restaurer 4 500 hectares de terres dégradées dues à l'orpaillage clandestin », a expliqué Staël Sotigui Enokou.

Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique qui ne veut pas rester en marge de cette organisation, par le conseiller technique, Prof. Kouadio Georges, s’est félicité de cette initiative de l’Ong qui, selon lui, pointe du doigt les risques qui touchent le pays. Notamment, l’orpaillage clandestin qui détruit les terres.

C’est pourquoi, dit-il, le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique a sorti deux outils essentiels. Entre autres, la création du Ciapol et de l’Agence nationale de l’environnement. « Le ministère est prêt à accompagner toutes les initiatives dans ce genre », a-t-il promis. Avant d’inviter les citoyens à s’approprier le nouveau code de l’environnement.



Le 09/10/24 à 15:10
modifié 09/10/24 à 16:24